- Wu Lyf à Rock en Seine
- The Horrors à Rock en Seine
- Mogwai au Trianon
- Noel Gallagher au Casino de Paris
- Arctic Monkeys au théâtre antique de Fourvière
- Peter Hook au Trabendo
- Paul Kalkbrenner au Zénith
- Stephen Malkmus à la Gaîté Lyrique
- St Vincent au Café de la danse
- Chokebore à la Machine du Moulin Rouge
mardi 27 décembre 2011
Best of 2011 : le classement MRM des 10 meilleurs concerts
mardi 20 décembre 2011
Best of 2011 : Classement MRM des 10 meilleurs albums
A chaud, on pourra soutenir que 2011 aura accouché d’une belle cuvée musicale placée sous le signe de la confirmation. A part le phénomène Wu Lyf on aura vu percer peu de nouveaux groupes cette année mais on aura été ébloui par la confirmation d’artistes approchant la pleine maturité de leur art. Les Arctic Monkeys avec leur 4ième album, The Horrors et St Vincent avec leur 3ièmes albums ont symbolisé cette tendance. A côté de cette émergence, quelques valeurs sûres ont continué à nous émerveiller, au rang desquels les sublimes écossais de Mogwai, le très classe ex-leader de Pavement Stephen Malkmus ou encore le Sonic Youth Thurston Moore en escapade solo. Le revenant Noel Gallagher aura surpris son monde en nous proposant un premier effort solo renouant avec sa légende de songwriter pop hors pair et en remisant au placard le très décevant LP de Beady Eye de Liam et consorts ex-Oasis. En sortant sans crier gare The King of Limbs, Radiohead aura incontestablement marqué le début d’année. Un virage important pour le groupe qui pour la première fois a vu la presse écrite décrier son disque et vilipender ses méthodes (et notamment la mise sur le même pied d’égalité les fans et la presse dans la découverte du nouvel opus).
Le classement MRM des 10 meilleurs albums de l’année 2011.
1. The Horrors : Skying
2. Noel Gallagher’s High Flying Birds
3. Arctic Monkeys : Suck it & See
4. Mogwai : Hardcore will never die but you will
5. Wu Lyf : Go tell fire to the mountain
6. St Vincent : Strange Mercy
7. Radiohead : The King of Limbs
8. Stephen Malkmus : Mirror Traffic
9. Wilco : The Whole Love
10.Ryan Adams : Ashes & Fire
Succédant au “How to love on Nothing de Troy Von Balthazar", The Horrors triomphent cette année avec leur troisième album “Skying”. 2 ans après « Primary Colors » qui avait séduit la critique avec ce mélange incandescent et réussi entre Joy Division/Cure et My Bloody Valentine, « Skying » confirme les inclinations sonores du combo mais éclaire The Horrors d’une lumière beaucoup plus chaude et colorée. Synthés interstellaires, basse ronde, chaude et ondulée, guitares acérées, parfois tranchantes, parfois psyché et cette batterie toujours aussi métronomique. The Horrors perce les cieux et se rapproche tout près des étoiles ! Du bel ouvrage.
Autant l’album de Beady Eye aura déçu (quelques bons titres tout de même : Four letter word, The Roller, For Anyone) autant le disque solo de l’ainé des Gallagher aura convaincu. 10 titres brillamment composés et orchestrés, du gros son mais jamais dégoulinant et ces mélodies toujours aussi accessibles et accrocheuses. Le Père Noel revient magnifiquement sur le devant de la scène. Un retour vivifiant !
Le « Suck it & See » des Arctic Monkeys s’avère être la parfaite synthèse entre leurs influences indie américaines et la pop british éternelle et ses refrains immédiats. La grande classe…
Les écossais de Mogwai continuent leur odyssée sonique avec le merveilleux « Hardcore will never die, but you will » (quel titre !!!!). Que dire du monumental Rano Pano et ses montées de guitares jouissives… Le Single de l’année 2011 !
La révélation de l’année : sans conteste Wu Lyf ! Leur énergie, si pure et authentique aura marqué 2011. Annie Clark, alias St Vincent, a peut être signé l’album qui permettra à son talent d’enfin recevoir les louanges méritées. Une voix unique, des arrangements souvent expérimentaux mais un rendu presque évident… The King of Limbs confirme le changement de cap de Radiohead opéré avec In Rainbows. Délaissant colère et anxiété, le groupe d’Oxford avance avec une sérénité nouvelle qui oriente considérablement ses nouvelles chansons. Un disque moins accessible que les précédents mais qui se révèle à chaque écoute. On adore le parti-pris percussion/basse et le retour vers une musique futuriste… Aidé par Beck à la production, Stephen Malkmus signe un superbe album d’indie pop, bourré de mélodies, de solos et de contrepoints… Un régal. Wilco est toujours en forme et nous offre un LP oscillant entre expérimentation et classicisme country rock, même si les sommets de YHF ou a Ghost is born ne sont pas atteints. Enfin, en revenant à l’acoustique et à plus de simplicité, Ryan Adams aura retrouvé une belle place dans nos cœurs…
Petit bonus 2011, le top 5 des singles :
1. Mogwai : Rano Pano
2. The Horrors : Endless Blue (Ok c’est pas un single, mais ca aurait du l’être…)
3. Noel Gallagher’s High Flying Birds : If I had a Gun
4. Arctic Monkeys : The Hellcat Spangled Shalalala
5. Overhead : Other Dissidents
A lire également le Top 10 2010 et à suivre le Top 10 Concerts 2011.
mercredi 14 décembre 2011
Paul Kalkbrenner au Zénith (13/12/11)
Après une set convaincant de son frangin, Fritz Kalkbrenner, Paul l'outsider envahit la scène porte de pantin pour ne repartir que 3 heures plus tard, laissant une foule extatique, conquise et épuisée de bonheur regagner ses pénates avec un sourire grand comme ça...
Son électro minimaliste fait un malheur. En ingurgitant le meilleur de cette scène berlinoise made in 2000 et en y ajoutant cette touche et cette sensibilité presque psychédélique, Kalkbrenner a trouvé la formule magique... Celle qui enflamme la piste, avec force et enthousiasme, sans aucune brutalité...
Un tour de force! Le concert électro de l'année!
A lire également, Paul Kalkbrenner à Rock en Seine 2011.
vendredi 9 décembre 2011
Moslyve en concert à l'International le 22 décembre
mercredi 7 décembre 2011
Noel Gallagher au Casino de Paris (6/12/11)
Le père Noel était donc de passage à Paris pour son premier concert solo post-Oasis en France. Comme son turbulent frère cadet Liam, il avait choisi le Casino de Paris pour renouer avec le public francilien qui aura vécu, en direct à Rock en Seine 2009, la fin d’un des plus importants groupe de rock de ces 20 dernières années.
Premier constat, les billets pour le show de Noel Gallagher’s High Flying Birds se seront vendus beaucoup plus rapidement que ceux de Beady Eye quelques mois plus tôt… Première victoire annonciatrice d’un combat par KO au 1er round tant la beauté et la consistance du premier effort de Noel vient mettre en lumière le manque d’inspiration du Different Gear de Liam & co.
Sur scène, la domination est éclatante ! Noel rayonne et fait rapidement chavirer une salle enthousiaste et totalement vouée à sa cause ! La quasi-totalité de ce premier album solo homérique sera jouée (mis à part le morceau final Stop the Clocks). Dès les premières notes du sublime et envoutant Everybody’s on the run, on comprend que la soirée sera magique et que ces titres ne dépareilleront pas du reste de son illustre répertoire… Des titres comme If I had a Gun, The Death of you and me ou Aka What a life permettent au Gallagher en chef de retrouver ce si précieux songwriting pop qui lui permit au beau milieu des nineties de conquérir le monde entier avec son groupe de lads… Et belle surprise avec Freaky Teeth, la chanson pressentie pour le prochain James Bond…
Et pour notre plus grand plaisir, Noel ne résistera pas au plaisir de saupoudrer son show de quelques pépites écrites pour Oasis… On sera bluffé par une version acoustique divine de Wonderwall (rappelant la relecture réussie par Ryan Adams sur Love is Hell Part1) et encore plus par un surprenant Supersonic à la guitare folk et au piano. Noel aura choisi ce qu’il considère comme ses meilleurs titres écrits pour le combo mancunien (et largement représentés sur la compile Stop the Clocks). Quel plaisir d’entendre une version électrique et plus rythmée de Talk Tonight ou de Half the world away, ces perles figurant en face B des singles de la grande époque (période Definitely Maybe / Morning Glory).
Le rappel enflammé, attendu par une foule remplie d’une joie profonde et communicative, sera du 100% Oasis. Little by Little, The importance of being Idle et le classique Don’t look back in Anger où comme d’habitude, Noel ne chante que les couplets, laissant à un public ravi la tâche de hurler les refrains…
Une belle soirée sans trop de nostalgie et avec l’immense plaisir de retrouver un grand songwriter toujours aussi talentueux !
A lire également, le cas Oasis, Best Song Ever : Live Forever, Beady Eye au Casino de Paris...
jeudi 1 décembre 2011
St Vincent au Café de la Danse (30/11/11)
Petite salle, Grand concert, monumentale artiste ! Annie Clark, alias St Vincent, a embrasé le café de la danse pour soutenir la récente parution de son 3ième album : Strange Mercy. Assurément l’un des meilleurs concerts de l’année 2011…
St Vincent ne jouit pas d’une couverture médiatique importante dans nos contrées, et pourtant… La belle et charismatique Annie a du talent à revendre, multi instrumentiste de génie, chanteuse émérite aux timbres de voix envoutants, elle saupoudre ses mélodies accrocheuses d’arrangements baroques sous haute influence électro. En une seule et même chanson elle peut nous faire chavirer d’un état de sérénité absolu vers la folie la plus confondante et ce sans brutalité aucune. La marque des grands…
Durant près d’une heure et demi de concert, St Vincent a mis le feu au café de la danse et largement emporté tous les suffrages. Douceur, âpreté, énergie rock, voire punk avec la reprise d’un classique de The Pop Group, tout ça dans un même show ! Annie finira même le concert en descendant dans la fosse armée de sa guitare vrombissante : le pur esprit rock…
On est subjugué par tant de beauté, d’allant, de générosité et de gentillesse et émerveillé par l’énergie dégagée entre ballades atmosphériques, titres dansants et passages dissonants.
En mélangeant songwriting impeccable et arrangements expérimentaux qui paraissent couler de source, St Vincent se propose en leader d’une pop inventive et audacieuse qui a de beaux jours devant elle…
Ci-dessous une 4AD Session énorme... A voir absolument...
jeudi 17 novembre 2011
Stephen Malkmus à la Gaîté Lyrique
Après la tournée triomphale de reformation de Pavement en 2010, ses grandes salles combles et un engouement populaire qui faisait plaisir à voir, Stephen Malkmus a retrouvé ses Jicks et leurs tournées plus confidentielles dans des espaces à taille humaine. Et le passage attendu du groupe dans la capitale s’effectua hier soir dans la récente et très agréable Gaité Lyrique et à guichets fermés…
Le dernier album de Malkmus a été produit par l’incontournable Beck (déjà aux manettes du récent et très beau troisième album solo de Thurston Moore des cultes Sonic Youth) et restera incontestablement parmi les grands disques de 2011. Le côté laidback et détaché de Malkmus, sa marque de fabrique légendaire, est magnifié par de superbes mélodies et des envolées de guitares enchanteresses…
Qu’on ne s’y trompe pas, sous des allures de branleur magnifique, Malkmus cache un réel talent de songwriter et de musicien. On a pu vérifier à la Gaité Lyrique, l’étendue du registre guitaristique de l’ex-Pavement. Si son groupe excellait dans l’approximation jubilatoire, Stephen allie désormais vista vocale et instrumentale. Il se paie même le luxe de reprendre magnifiquement le « Hey Joe » version Jimi Hendrix s’il vous plait… Le concert est vraiment ultra-plaisant, le son est bon et l’ambiance bon-enfant. Malkmus prend du plaisir à être là et c’est communicatif… On aura eu droit à presque tous les morceaux du Mirror Traffic et ca réjouit l’assistance. Du rock indé sous haute influence pop propulsé avec classe, conviction et des mélodies imparables.
Du bel ouvrage !
A lire également Best Song Ever Pavement et Pavement au Zénith
jeudi 3 novembre 2011
Ryan Adams au Trianon de Paris et Wu Lyf à la Cigale (02/11/11)
mardi 1 novembre 2011
Chokebore à la Machine du Moulin Rouge (31/10/11)
mardi 25 octobre 2011
dEUS au Trianon de Paris (24/10/11)
Le groupe emblématique du rock indé made in Belgium des années 90 est venu promouvoir la sortie de leur 6ième album « Keep you close » au Trianon de Paris. Après un très décevant « Vantage Point » en 2007 qui faisait suite au très réussi Pocket Revolution, album de la reformation datant de 2005, dEUS nous a concocté un disque très mélodique, oscillant entre envolées pop et punch rock. Un album de très bon facture qui se laisse écouter tranquillement.
C’est bien le bémol que l’on pourrait soulever pour parler du groupe de Tom Barman. Comme le récent LP, le concert est maitrisé, totalement sous contrôle. C’est plutôt plaisant et il faut attendre le monument Instant Streets et sa seconde partie déchainée pour retrouver le dEUS que l’on aime et que le Trianon attendait pour s’embraser !
Et nous revoilà replongé dans le meilleur du rock indé de l’époque. Guitares extatiques et crades, beats electro, mélodies folles et distordues au violon. On rentre dans un monde de douce folie où l’inattendu règne en maitre. Le vrai dEUS ex-Machina est de retour, enfin ! On avait tellement peur de ne plus le retrouver…
mercredi 19 octobre 2011
New Order au Bataclan (18/10/11)
Divine surprise que cette reformation du groupe mythique de Manchester qui, au cours des années 80, aura révolutionné le rock en lui insufflant une dose racée d’électro à la sauce pop. Pour deux dates exceptionnelles à Bruxelles et au Bataclan de Paris, New Order s’est reformé pour recueillir des fonds en faveur de leur ami Michael Shamberg (auteur de clips pour le groupe) atteint d’une grave maladie.
C’est sans Peter Hook, parti fâché (et sur la route pour brillamment rejouer du Joy Division), que les deux autres membres originaires de New Order, Bernard Summner et Stephen Morris, se sont retrouvés pour le plus grand bonheur des fans. Il va sans dire que ce concert était l’évènement de cet automne à ne maquer sous aucun prétexte. Une fois n’est pas coutume, les heureux possesseurs de billets devaient se munir de leur carte d’identité pour pouvoir pénétrer dans l’enceinte du Bataclan. A l’intérieur, la fournaise habituelle à la limite du tolérable (on se souviendra longtemps du coup de gueule de Jack White en ces lieux) et une impatience partagée par tout un peuple d’enfin retrouver les cultes anglais.
Avec une carrière aussi exemplaire parsemée de titres monumentaux, on devine l’excitation euphorisante qui a du gagner le groupe au moment du choix de la set-list… Et ca démarre de façon lunaire et élégante pour nous envoyer en orbite géostationnaire d’entrée avec le magnifique Elegia… Du lourd de suite pour enchainer avec un virulent Crystal, voyant Summner se dandinant furieusement, un Regret de toute beauté puis un Ceremony des grands jours.
Le son typique et classieux de New Order est bien là, la basse autrefois tenue par Peter Hook retentit de ses soli de medium si particuliers et ayant gravé les tables de la loi new wave. La voix de Summner, presque chancelante au début se revigore tout au long du show. Quel bonheur de pouvoir réentendre en live autant de morceaux mythiques qui auront marqué leur époque.
Le final restera un moment de bravoure et d’extase inoubliable, le concert se terminant avec un Temptation débridé repris en chœur par un public conquis et au bord de l’asphyxie… Et que dire de ce rappel d’un autre temps avec le culte et insurpassable Blue Monday, étiré en longueur et tellement prenant et le beau cadeau final avec le rare et définitif Love will tear us apart qui conclut également les prestations live de Peter Hook. La boucle est bouclée…
samedi 8 octobre 2011
Best Song Ever (épisode 78) : Nutshell par Alice In Chains
mercredi 7 septembre 2011
Primal Scream à la Cigale (06/09/11)
lundi 29 août 2011
Rock en Seine 2011
Le festival parisien de Rock en Seine reste l’évènement musical de la fin de l’été… Et comme chaque année ou presque, Rock en Seine aura tenu toutes ses promesses. Malgré une programmation moins clinquante que ces deux dernières éditions (Faith No More, Prodigy, Them Crooked Vultures, MGMT en 2009, Arcade Fire, Massive Attack, Cypress Hill en 2010), Rock en Seine 2011 restera un très bon cru…
Un démarrage sur courant alternatif avant le décollage de la fusée Kalkbrenner
Après ce départ réussi, on s’enlise un peu dans la boue engendrée par les dernières averses… The Kills décevront faute à une bouillie sonore peu digne de la sono de Rock en Seine souvent inégalable et très précisément réglée… Là ce n’est pas du tout le cas, l’ingé son a du s’endormir au bar… General Elektriks ne relèvera pas l’affaire. Entre électro, funk et hip-hop, on ne comprend pas trop où ils veulent en venir et on part se refaire une santé devant la prestation convaincante des Foo Fighters de Dave Grohl. Avec 50% du Nirvana dernière mouture sur scène (Pat Smears a réintégré le combo récemment) ca dépote grave et revigore juste ce qu’il faut pour partir sur l’envolée Paul Kalkbrenner. Sa techno minimale et survaitaminée fait mouche et enflamme la scène de la cascade où une foule enchantée s’entasse… Notre DJ allemand aurait du avoir droit aux honneurs de la grande scène vu le nombre de festivaliers qui attendaient ce show époustouflant.
Wu Lyf en grande révélation messianique, les Arctic Monkeys au sommet de leur gloire
Le samedi démarre sous le soleil (sic !) et le concert pop et lo-fi de Gruff Rhys. Ultra plaisant assis dans l’herbe de la scène Pression Live, l’ancien chanteur des Super Furry Animals conquit son auditoire… Laidback et pop à souhait. Sur la grande scène, Blonde Redhead profite des derniers rayons de soleil pour nous emballer et nous transporter dans leur univers baroque et rêveur. Une très grande prestation, saluée dès la fin du show par une intense averse de 20 minutes qui aura détrempé aussi bien l’auditoire que le parc de Saint Cloud… L’avarie se termine juste à temps pour l’arrivée de The Streets de Mike Skinner qui signe une jolie performance pour son dernier show en France sous cette appellation.
A 20h, c’est au tour d’Interpol d’entrée en lice sur la grande scène… Après avoir livré le pire concert de l’année au Zenith, les new-yorkais ennuient et déçoivent encore en délivrant une bouillie sonore qui lassera vite… En réussissant la prouesse de faire moins bien à chaque concert, il serait peut-être temps pour le groupe d’arrêter les frais… Heureusement, le groupe le plus attendu de Rock en Seine, Wu Lyf aura réussi une prestation incroyable encore une fois sur la scène Pression Live qui aura été the place to be cette année… Leur musique n’est pas vraiment exceptionnelle, ni terriblement originale, mais il se dégage quelque chose de quasi mystique de ce groupe. Encore innocents et non compromis, leur concert est une sorte de grand messe, un exutoire indispensable pour toutes nos frustrations du moment ! La révélation du weekend !
L’énorme déception The La’s, le hold-up magistral de The Horrors
A l’aube du 3ième jour, la fatigue se fait quelque peu ressentir mais elle est vite oubliée dès que l’on entre dans le parc de Saint Cloud. On file illico au concert bucolique de Cat’s Eyes. Un beau side project pour le chanteur de The Horrors qui réussira la prouesse ultime de jouer 2 fois en 3 heures sur la même scène…
Un petit tour vers la scène de l’industrie et le rap de Tinnie Tempah, avant de reprendre des forces au son puissant et énergique des Deftones sur la grande scène et il est temps de faire un dernier concert enflammé (sur la nouvelle Pression Live bien sûr) avec la performance en haute voltige de Trentemoller… Ca danse, ca pulse et ca fait chavirer les cœurs des festivaliers… On pense à un Massive Attack période mezzanine sous influence acid-house… Du grand art… Un dernier détour sur la grande scène pour la clôture avec Archive (un peu faiblard tout de même pour terminer Rock en Seine)…
Vivement 2012 et la 10ième édition de Rock en Seine, on peut s’attendre à une programmation de gala pour fêter cet anniversaire…