jeudi 29 octobre 2009

The Dead Weather à l'Olympia (28/10/09)

Voilà l'un de ces concerts qui vous réconcilie à jamais avec la musique live, si tant est que vous ayez besoin de l'être. Ce fut une pure folie, le meilleur concert de rock primal de l'année. Autour de Jack White (White Stripes) à la batterie et d'Alison Mosshart (The Kills) les Dead Weather servent un rock abrasif au son crapuleux, baigné de blues sombre et viscéral.

Ils sont hantés par les vieux démons du rock, ils jouent comme si leur vie en dépendait. De l'énergie pure, une adrénaline contagieuse, un réel don de soi et un abandon total à la musique... Bluffant de magie retrouvée! C'est ça l'esprit rock.

Alison est une bombe, qui vous explose à la face en plein sur chaque titre. Ces prestations sont sexy, envoutantes et déchainées... Un régal.

A découvrir d'urgence, quelques extraits sur youtube:

mercredi 28 octobre 2009

Sonic Youth au Palais des Congrès (25/10/09)

Sonic Youth, le plus grand groupe de rock du monde, est de retour dans la cité des lumières (j'aime beaucoup ce genre de déclaration définitive à l'emporte pièce digne d'un Liam Gallagher...), et on attendait cela avec une impatience inconsidérée. Voir les maitres en concert, c'est toujours une expérience sonore intense. Ils sont capables de vous bercer dans une mélodie spatiale intemporelle, de vous transporter dans des contrées aux confins du rêve, avant de vous précipiter à bord d'un train fantôme adepte des montagnes russes aux cimes bruitistes et dissonants. Ils sont capables de reproduire sur scène quasi note pour note leurs compositions ou de décider de partir dans un trip free rock totalement improvisé où la maltraitance du son devient leur unique point de focalisation.

Pour cette soirée au Palais des Congrès de Paris ils auront choisi l'option traditionnelle et auront reproduit la quasi intégralité de leur récent et sublime album 'The Eternal' (certainement l'un de leur tout meilleur album, sorte de synthèse magnifique de leur fantastique trilogie Daydream Nation/Goo/Dirty qui allie de manière harmonieuse mélodies d'une beauté incandescente, rage punk et envolées bruitistes au diapason, fabuleux...) avec quelques excursions du coté de Daydream Nation avec notamment un Silver Rocket d'anthologie.

La prestation du groupe fut énorme, comme souvent, c'est un régal de recevoir en pleine face cette énergie pure, cette authenticité portée en étendard et cette volonté de toujours tenter de s'élever musicalement et de continuer à explorer de nouveaux territoires. Par contre, honnêtement, le choix de la salle me laisse perplexe. Le Palais des Congrès n'est pas vraiment une salle rock (petit rappel, c'est tout de meme ici que se jouent la plupart des comédies musicales immondes du moment...) avec ses 3200 sièges. Et forcément le son n'était pas à la hauteur, et l'ambiance un brin décalée par rapport à l'évènement... Que ce concert aurait été fantastique à l'Olympia, à l'Elysée Montmartre ou à la Maroquinerie... C'est vraiment dommage... Alors ca reste Sonic Youth, donc on était content d'y être, d'autant plus qu'ils ont réalisé une belle prestation, mais les conditions d'écoute n'étaient pas à la hauteur du phénomène. On louera la volonté du groupe de tenter à chaque passage parisien de nouvelles configurations (Olympia 2001,2002, Rock en Seine 2004, Cité de la Musique 2005 et 2007) mais là, le choix de cette immense salle bourgeoise laisse perplexe forcément...

A écouter sur Deezer une sélection des 13 titres de Sonic Youth à avoir écouté avant de mourir http://www.deezer.com/fr/#music/playlist/sonic-youth-13-to-be-heard-33521997
Et sur youtube quelques extraits du concert

dimanche 25 octobre 2009

Kasabian au Bataclan (23/10/09)

Un bon petit groupe qui joue un pub rock ambitieux qui n'hésite pas à flirter avec la musique électronique. Kasabian c'est d'abord l'énergie du rock anglais, version lads dans une parfaite filiation avec les grands frères mancuniens d'Oasis. Mais c'est aussi la reprise à leur compte de l'héritage des groupes du début des années 90 qui tentèrent d'insuffler au rock british une touche de musique électronique, tel qu'ont pu le faire les Stones Roses ou Primal Scream.

Kasabian tente des arrangements d'obédience électro avec une rythmique hyper présente. Une basse lourde, groovy et omniprésente vient répondre à une batterie aux limites de l'indus qu'une guitare croulant sous les effets vient laminer comme une lame de fond.

Au Bataclan, c'est l'enfer des dancefloors qui surchauffe une salle transformée en sauna. Une belle prestation énergique et sincère malgré un son hyper travaillé en studio difficile à rendre limpide en live.

A écouter sur Deezer la playlist des 7 titres de Kasabian à avoir écouté: http://www.deezer.com/fr/#music/playlist/kasabian-7-to-be-heard-33471901
et sur youtube quelques extraits du show:

vendredi 16 octobre 2009

Les Pixies au Zénith (15/10/09)

J'en ai encore des frissons: les hurlements de Black Francis sur Tame, un déferlement d'énergie, une orgie éructante, une libération salvatrice... Et je me suis pris à hurler à mon tour, non pas aux loups (bien que ce soit le passe temps national depuis la rentrée...) mais bien à l'unisson de ce groupe monumental et incontournable du rock indé mondial.

Les Pixies sont certainement à l'origine même de l'éclosion de ce que l'on appelle encore le rock indé, cette chapelle du rock au service de mélodies tordues, complexes et savantes mais toujours évidentes... en tous les cas avec les Pixies... Ce groupe de Boston a été le pionnier qui au détour des années 80/90 a pondu quatre albums fondateurs d'une évidence pop, d'une innovation rock et d'une rage punk incommensurables... Ils ont ouvert la voie aux Nirvana, Soundgarden, Weezer et consorts et restent toujours une référence, un phare bienfaiteur pour de nombreux groupes actuels.

De passage au Zénith de Paris pour deux soirées, ils ont la bonne idée de reprendre sur scène l'intégralité de leur second et meilleur album Doolittle. Ca commence par quelques faces B décalées et intrigantes avant que le groupe n'entame le jouissif Debaser, introduction à Doolittle, avant d'enchainer dans l'ordre et en intégralité l'album mythique à la tête de singe. Quel plaisir, quelle émotion de revoir ce groupe fantastique uni comme jamais, qui semble vraiment s'amuser sur scène et montre à quel point il est honoré d'être en ces lieux... une belle leçon d'humilité à méditer... Les titres s'enchainent et on croit rêver. On se croit dans son salon à réécouter un chef d'oeuvre des Beatles du rock indé, mais non ils sont bien là, l'énergie immense, le saut dans le vide provoqué par chaque amorce de chanson est bien là pour nous le rappeler. En rappel on a droit à quelques titres phares du groupe. On retiendra ce Into the White surréaliste avec une fumée blanche envahissant la scène et plongeant musiciens et auditeurs dans un brouillard dense d'où s'échappait la voix féline d'une Kim Deal devenue invisible. Et bien sûr, un final éclatant avec le sublime 'Where is my mind?'... (voir sur ce blog Episode 14 de la Best Song Ever: http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-14-where-is-my.html)

Longue vie aux Lutins et à la magie éternelle de la musique...
MRM Crew
A voir un petit extrait sur youtube:http://www.youtube.com/watch?v=K1_UyZwvRaI et encore un autre, le fameux tame: A lire sur ce blog des membres échappés des Pixies en concert à Paris en 2008: http://mindriotmusic.blogspot.com/2008/04/happiness-is-warm-gun-breeders-franck.html

jeudi 15 octobre 2009

Best Song Ever: La récap

Epilogue sour forme de récap:

Episode 1: Ugly in the Morning par Faith No More
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-1-ugly-in.html
Episode 2: Hooch par The Melvins
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-2-hooch-par-les.html
Episode 3: Undone (The Sweater Song) par Weezer http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-3-undone-sweater.html
Episode 4: There She Goes par The La's
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-4-there-she-goes.html
Episode 5: Strawberry Fields par The Beatles http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-5-strawberry.html
Episode 6: I Fought The Law par The Clash
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-6-i-fought-law.html
Episode 7: Blue Suede Shoes par Elvis Presley http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-7-blue-suede.html
Episode 8: Come as You Are par Nirvana
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-8-come-as-you.html
Episode 9: Live Forever par Oasis
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-9-live-forever.html
Episode 10: Like a Rolling Stone par Bob Dylan http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-10-like-rolling.html
Episode 11: Via Chicago par Wilco
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-11-via-chicago.html
Episode 12: Teen Age Riot par Sonic Youth
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-12-teen-age-riot.html
Episode 13: Fake Plastic Trees par Radiohead http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-13-fake-plastic.html
Episode 14: Where is My Mind par The Pixies http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-14-where-is-my.html
Episode 15: Hey Hey, My My par Neil Young http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-15-hey-hey-my-my.html
Episode 16: Mayonaise par The Smashing Pumpkins http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-16-mayonaise-par.html
Episode 17: Swallowtail par The Brian Jonestown Massacre http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-17-swallowtail.html
Episode 18: Little Wing par Jimi Hendrix
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-18-little-wing.html
Episode 19: Since I've been loving You par Led Zeppelin http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-19-since-ive.html
Episode 20: Blue in Green par Miles Davis
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-20-blue-in-green.html
Episode 21: Crossroad Blues par Robert Johnson http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-21-crossroad.html
Episode 22: Paint it Black par The Rolling Stones http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-22-paint-it.html
Episode 23: One Hundred Years par The Cure http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-23-one-hundred.html
Episode 24: Dead Souls par Joy Division
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-24-dead-souls.html
Episode 25: Sign O' The Times par Prince
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-25-sign-o-times.html
Episode 26: Seek & Destroy par Metallica
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-26-seek-destroy.html
Episode 27: World War 24 par Ryan Adams
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-27-world-war-24.html
Episode 28: God Save the Queen par The Sex Pistols http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-28-god-save.html
Episode 29: Killing in the Name par Rage Against The Machine http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-29-killing-in.html
Episode 30: 4th of July par Soundgarden
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-30-4th-of-july.html
Episode 31: No-one Knows par Queens of the Stone Age http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-31-no-one-knows.html
Episode 32: En Route pour la Joie par Noir Désir http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-32-en-route-pour.html
Episode 33: It's so Easy par Guns N' Roses
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-33-its-so-easy.html
Episode 34: When you Sleep par My Bloody Valentine http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-34-when-you.html
Episode 35: Hurt par Nine Inch Nails et Johnny Cash http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-35-hurt-par-nine.html
Episode 36: Stop par Black Rebel Motorcycle Club http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-36-stop-par.html
Episode 37: Song 2 par Blur
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-37-song-2-par.html
Episode 38: Bonny par Prefab Sprout
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/08/best-song-ever-episode-38-bonny-par.html
Episode 39: The Drugs Don't Work par The Verve http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/09/best-song-ever-episode-39-drugs-dont.html
Episode 40: Without You I'm Nothing par Placebo http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/09/best-song-ever-episode-40-without-you.html
Episode 41: Risingson par Massive Attack
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/09/best-song-ever-episode-41.html
Episode 42: Born Slippy par Underworld
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/09/best-song-ever-episode-42-born-slippy.html
Episode 43: Blue Monday par New Order
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/09/best-song-ever-episode-43-blue-monday.html
Episode 44: Setting Sun par The Chemical Brothers http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/09/best-song-ever-episode-44-setting-sun.html
Episode 45: Revolution 909 par Daft Punk
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/09/best-song-ever-episode-45-revolution.html
Episode 46: Sexy Boy par Air
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/09/best-song-ever-episode-46-sexy-boy-par.html
Episode 47: Alberto Balsalm par Aphex Twin http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/10/best-song-ever-episode-47-alberto.html
Episode 48: Aquarius par Boards of Canada
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/10/best-song-ever-episode-48-aquarius-par.html
Episode 49: My Sound par Squarepusher
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/10/best-song-ever-episode-49-my-sound-par.html
Episode 50: One Word Extinguisher par Prefuse 73 http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/10/best-song-ever-episode-50-one-word.html
Episode 51: Hallelujah par Leonard Cohen & Jeff Buckley http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/10/best-song-ever-last-episode-51.html

That's all folks...!

lundi 12 octobre 2009

Best Song Ever c'est terminé

Il fallait bien s'arrêter un jour. Dans cette quête de l'impossible en 51 épisodes on aura bien entendu oublié beaucoup de monde (pardon aux Smiths, REM, Bowie, Strokes, Libertines, Pink Floyd, LCD Soundsystem, White Stripes, NTM, I AM, Primal Scream... etc) mais le parcours n'en fut que plus compliqué, condensé et exaltant donc...

Petit résumé des épisodes précédents à l'attention des retardataires: nous avons parcouru en quelques 51 étapes essentielles un parcours initiatique subjectif, mais non moins envoutant, à la recherche de l'alchimie de la song parfaite... Un voyage au gré des vents et des courants de l'inspiration à travers des contrées reculées, diverses et insensées...

Une playlist contenant l'essentiel des titres (mais malheureusement pas tous ) est en écoute sur Deezer à l'adresse suivante: http://www.deezer.com/fr/music/playlist/mrm-best-song-ever-32779463#music/playlist/mrm-best-song-ever-32779463

Chaque épisode contient un lien vers youtube, Deezer ou autre... Un Feuilleton à découvrir et redécouvrir sans modération sur ce blog...

Enjoy

dimanche 11 octobre 2009

Best Song Ever (last épisode: #51): Hallelujah par Leonard Cohen & Jeff Buckley

Voilà, la fin de la route, une longue et ultime salve pour terminer sur un nombre symbolique cette veine et impossible quête de la meilleure chanson de tous les temps. Notre périple nous aura conduits loin, très loin... Et tout ça selon les humeurs, les parti-pris, les fulgurances d'un seul homme, forcément partisan, quelque peu subjectif, mais toujours passionné, enthousiaste et surtout touché, émerveillé par ces morceaux de bravoure, d'incandescence laissés de ci, de là par des artistes ayant à un moment donné réussi à toucher quelque chose de divin, d'universel, d'humain tout simplement...

Et comment ne pas terminer en apothéose cette quête de l'impossible par une chanson d'une beauté éclatante, rassurante et tellement intense. L'auteur de cette superbe song, Leonard Cohen, avait déjà anéanti son monde de par la fulgurante émotion colportée, Jeff Buckley apportera une transcendance divine à son interprétation de ce chef d'oeuvre... Point de mots nécessaires, une écoute se suffit à elle même...

Merci!

A voir ici pour la version Jeff et ici pour Leonard:

jeudi 8 octobre 2009

Best Song Ever (épisode 50): One Word Extinguisher Par Prefuse 73

Toute belle histoire doit avoir une fin, et comme annoncé nous devons terminer notre aventure sur un nombre symbolique... Voici donc l'avant dernier épisode de notre saga. Nous continuons de surfer sur les mers agitées de la découverte et de l'élan moderniste en restant en compagnie du label Warp avec cette fois ci, son génial représentant mêlant jazz, hip-hop, électro avec une énergie nouvelle enthousiasmante et d'une grande ingéniosité.

Avec Prefuse 73, on reste sidéré par sa facilité à nous servir des mélodies complexes d'une grande finesse qui nous paraissent tout de même évidentes. Les harmonies sont renversantes, les sons recherchés et se répondant à merveille. On adore ce précurseur lunaire qui insuffle force, percussion et raffinement à une musique électro avant-gardiste et trépidante.

Un autre génie du label Warp à écouter de toute urgence...

A écouter ici: et à lire sur ce meme blog, Prefuse à l'opéra de Lyon: http://mindriotmusic.blogspot.com/2008/05/prefuse-73.html

mardi 6 octobre 2009

Best Song Ever (épisode 49): My Sound par Squarepusher

Bientôt la fin du chemin, ou la sortie de route annoncée de notre saga, et bien entendu, on ne peut que s'efforcer de rester au sommet de la création, toujours au plus près de cette quête d'absolu, de sa perfection confondante, avec les mêmes aventuriers des temps modernes réunis au sein du fantastique laboratoire du label Warp. Cette fois on rend visite au cousin éloigné d'Aphex Twin, Squarepusher. Tout comme son comparse il est capable des plus déconcertants morceaux de bravoure bruitiste avec des rythmiques désaxées et des sons d'une stridence et d'une violence rare, tout en pouvant composer de brillantes mélodies lunaires enjouées et orgasmiques.

My Sound, extraite du très avant gardiste LP d'obédience electro jazz dark 'Music is Rotted One Note', est de cette catégorie féerique et inattendue. Deux accords electro jazz au son d'une pureté angélique rythment et bercent un morceau sublime où les vagues mélodiques se succèdent d'une manière gracieuse et harmonieuse propulsant l'auditeur au delà du bonheur.

Un très grand morceau tout simplement...

A écouter ici:

lundi 5 octobre 2009

Best Song Ever (épisode 48): Aquarius par Boards of Canada

Continuons donc notre chemin en restant en compagnie du fabuleux label Warp qui a découvert tellement d'artistes indispensables, qui aura su leur donner le temps et les encouragements nécessaires pour qu'ils puissent se donner totalement et librement à leur art pour nous emmener dans un univers sonore et sensoriel jusque là encore jamais exploré.

Avec un premier LP 'Music has the right to Children', Boards of Canada réussit à faire émerger une musique électronique onirique, rêveuse, rythmée et habitée. Marchant sur les traces ambient d'un Brian Eno ou d'un Aphex Twin dans ses moments d'apaisement, Boards réussit à transcender le genre, à ouvrir de nouvelles portes, à nous transporter dans un univers parallèle si chaudement recommandé. Des rythmiques au son épuré, novateur et groovy, des nappes de synthé envoutantes, ensorcelantes, des mélodies imparables, l'essence même de ces maestros des temps modernes...

Un groupe mythique qui a ouvert la voie à bien d'autres...
A écouter ici:

jeudi 1 octobre 2009

Best Song Ever (épisode 47): Alberto Balsalm par Aphex Twin

Dernière ligne droite dans notre quête de la chanson absolue, on s'attaque cette fois-ci à un véritable génie de la musique électronique signé sur ce qui restera certainement l'un des plus influents, novateurs et créateurs des labels de musique électronique: le légendaire label de Sheffield: Warp. Aphex Twin aura réussi à transposer dans la musique des rythmiques impossibles en complet contre temps, des sons dissonants et non harmonieux pris séparément et à les rendre presque évidents de par une maitrise parfaite de la composition et de l'ajout de nappes mélodiques entêtantes venant contrebalancer le tout.

Avec ce titre, on reste du côté onirique, enchanteur, presque féérique du Sieur Aphex. Extrait du sublimissime 'I care because you do', Alberto Balsalm nous emporte dans un voyage en apesanteur, on flotte tout en finesse au dessus de paysages semi montagneux, semi plaines verdoyantes et ensoleillées, on est bercé et emmené vers des horizons célestes incomparables. Une prouesse pleine de finesse, d'harmonie, de légèreté vers ces instants incertains non loin du sommeil lorsque votre esprit se laisse emporter doucement dans les bras de Morphée.
La grandeur de la musique électronique révélée...