Suite de notre revue de l’année 2011 avec le top 10 des meilleurs concerts. En 2011, prime à l’intensité émotionnelle et à la furie des guitares avec le triomphe de Wu Lyf, The Horrors, Mogwai ou encore Arctic Monkeys… 2011 : Une année en live…
Premier constat implacable : nos héros de 2010 sont fatigués. Bien que de passage dans la capitale cette année, Troy Von Balthazar (#1 du top 2010) et Arcade Fire (#2) n’auront pas réussi à renouveler leurs prestations mémorables et ratent le coche en 2011. Seul Chokebore (#5 en 2010) réussit l’exploit de rester in-extremis dans le top 10 deux années de suite. Chapeau bas messieurs !
- Wu Lyf à Rock en Seine
- The Horrors à Rock en Seine
- Mogwai au Trianon
- Noel Gallagher au Casino de Paris
- Arctic Monkeys au théâtre antique de Fourvière
- Peter Hook au Trabendo
- Paul Kalkbrenner au Zénith
- Stephen Malkmus à la Gaîté Lyrique
- St Vincent au Café de la danse
- Chokebore à la Machine du Moulin Rouge
C’est certainement sur scène que l’on comprend toute la singularité et la force des mancuniens de Wu Lyf. Avec naïveté et authenticité, ils livrent des prestations intenses, presque chamaniques… Une émotion exacerbée partagée avec un public en quête de moments cruciaux de vie… Décidemment, Rock en Seine 2011 a été touché par la grâce puisqu’après la prestation de Wu Lyf le samedi soir c’est celle de The Horrors le dimanche en début de soirée qui se hisse à la seconde place. En oscillant ostensiblement entre pyschédélisme chaloupé des synthés et de la basse et interventions punchy et acérées des guitares et de la batterie, The Horrors nous aura transportés dans leur univers étrange et irrésistible… Mogwai nous aura donné une leçon de noisy rock en érigeant un mur du son stratosphérique au Trianon ! Noel Gallagher aura prouvé son retour en grâce au Casino de Paris tandis que les Arctic Monkeys ont enfin passé un pallier en concert.
Le fantôme de Ian Curtis aura été réveillé par un Peter Hook sidérant au Trabendo. Quelle impression incroyable que d’entendre pour la première fois en live ces titres ancestraux de Joy Division ! Une vraie baffe. En réussissant un tour de force au Zenith, Paul Kalkbrenner confirme son show de haute volée de Rock en Seine et permet à l’électro de rester accrocher à notre top 10. Le branleur magnifique Stephen Malkmus a quant à lui mis la Gaîté Lyrique dans sa poche, sans crier gare et avec grande classe. St Vincent a ébloui le café de la danse de son incandescence, de sa splendeur et de sa beauté. Chokebore aura confirmé que le rock indé déviant made in 90’s avait toujours une âme !
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