Quelle joie de revoir Peter Milton Walsh sur scène. C'est toujours un moment précieux rempli d'émotions. Ca faisait 6 ans, et le concert au Café de la Danse, que l'on avait pas revu The Apartments sur scène (on n'avait pas pu assister à son dernier show parisien en 2018).
Dans l'intimiste et toujours enthousiasmante salle de Petit Bain, ce fut une nouvelle fois un régal. Beaucoup plus électrique et rock que les fois précédentes, de par la présence d'un batteur et d'un bassiste au coté des habituels petits frenchies, Antoine Chaperon à la guitare et Natasha Penot au clavier et chant et le fait que Peter a souvent troqué sa guitare acoustique Martin pour une magnifique Jazzmaster.
La setlist puise quasiment dans tout les albums du groupe, sauf peut etre Apart, album fin de cycle de 97, un peu étrange avec ses arrangements quasi trip hop... Si le début du concert est un peu poussif et brouillon à cause d'un reglage son pas encore au point, le show décolle vraiment à partir "knowing you were loved", interprétée dans une version ralentie encore plus mélancolique... Un bijou.
Peter Milton Walsh est un artiste rare mais qui a encore ce feu intérieur si émouvant et si parlant. Ce gars file vraiment la chaire de poule. Après un "On every corner" toujours aussi joyeux et entrainant, The Apartments nous cloue sur place avec "what's left our your nerve", un bijou de Drift, indie pop rock song ultime à fleur de peau... Que c'est beau.
Le 1er rappel nous offre le monumental "No song, no spell, no madrigal" ou Peter décroche la lune... Le second rappel le placide "Mr Somewhere" avant d'enflammer la salle une nouvelle fois avec l'hymne Goodbye Train.
Superbe, émouvant, inspirant... Comme à chaque fois!
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