The Brian Jonestown Massacre c'est le symbole de la non soumission au music business, le refus de tout compromis, la volonté de poursuivre une vision propre et authentique de la musique, de sa musique, au risque de rester à jamais oublié. Coute que coute poursuivre son amour de la musique, sa véritable ambition de s'y immerger complètement et de lui donner ce qu'il y a de plus profond en soi.
Je me répète dans les mêmes mots mais j'ai énormément de respect pour ce groupe et son leader démiurgique Anton Newcombe. Voir une telle attitude, un telle intégrité, un tel refus du compromis le plus minime sur l'autel de la marchandisation, c'est devenu de nos jours une totale incongruité, une véritable épopée que l'on ne se lasse de voir sous nos yeux ébahis se prolonger. Il faut absolument jeter un coup d'oeil attentif au documentaire 'DIG' qui raconte le destin opposé des BJM et des Dandy Warhols. Pour tout ceux qui cherchent encore à comprendre ce que 'être rock' signifie encore de nos jours il faut voir DIG.
La song Swallowtail, dont on trouvera une version live magistrale sur l'indispensable compilation Tepid Peppermint Wonderland: A Retrospective, est un bijou de rock psyché qui fusionne shoegazing, noisy rock et psychédélisme pour nous emporter dans un trip phénoménal emmené par des entrelacements de guitares lumineuses.
Un chef d'oeuvre.
A ecouter lors d'une Peel Session en 98: http://www.youtube.com/watch?v=WqP_U6YuiTU
A voir live à Sydney: http://www.youtube.com/watch?v=_cRosaELgNQ
A lire sur ce blog le concert du BJM au Bataclan en 2008 http://mindriotmusic.blogspot.com/2008/07/joel-anton-in-paris.html
et la sortie du dernier album: http://mindriotmusic.blogspot.com/2008/05/13-by-bjm.html
1 commentaire:
Bien dit ! BJM baby !
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