Ca faisait un moment que l'on voulait venir à la Route du Rock que beaucoup, à raison, présentent comme le festival indé à la programmation ultra pointue qu'il faut absolument suivre… Belle prog pour cette édition 2014 et on avoue que c'est au lendemain du concert de Slowdive à la Grande Halle de la Villette que l'on s'est définitvement décidé à prendre nos billets pour cette année çar il nous fallait revoir Slowdive en plein air, c'était clair!
Dès notre arrivée à Saint Malo on a eu droit à notre baptême avec une tempête qui nous aura trempé d'entrée de jeu… Bienvenue en Breatgne semblait nous dire les éléments… Heureusement pour tous les festivaliers, la pluie ne fit son apparition que pour les 2 premiers concerts (Angel Olsen et The War on Drugs) et nous laissa tranquille tout le reste du festival… Mais avec ce qu'il était tombé auparavant, le site du fort Saint Père s'est transformé en un gigantesque champ de boue… Et pour être honnête on ne comprend pas pourquoi l'organisation n'a pas anticipé ce problème… C'est pas comme ci c'était totalement imprévisible…
Une prog au top, une organisation qui laisse à désirer...
La première journée fut un calvaire pour se déplacer à l'intérieur du festival… Le Lendemain ce fut guère mieux même si du foin avait été placé sur une grosse moitié de la scène principale... On a d'ailleurs failli appeler ce post la Route du Foin 2014! Si tout le site avait équipé de la sorte cette jolie deuxième soirée n'en aurait été que plus réussie… Et dire que la pose du foin aura occasionné une entrée retardée des spectateurs, quelques milliers de personnes s'entassant près des grilles alors que le premier concert débutait…
Tout ceci est bien dommage car ce coté amateur déssert un festival qui a tout pour être excellent : un cadre magique, une programmation indé léchée et qui tape dans le mille, une ambiance bon-enfant et de super concerts…
Revenons
donc à l'essentiel et cette série de superbes spectacles… Après un War on Drugs
plutôt alléchant dont on aura suivi le show durant les 20 minutes de queue pour
chopper des jetons de bière, un Kurt Vile un peu ronflant et en mode
automatique, la première baffe du trip vient avec Real Estate et leur pop
ensoleillée et pleine de mélodies rêveuses… Ces gars là ont tout compris, des accords cristallins, un peu de reverb, des chansons bien fichues alliant le talent mélodique des Smiths et la non-chalance du rock indé US… Une tuerie.
On peut enfin voir Thee Oh Sees sur scène après quelques dates manquées! La bande à John Dwyer se produit pour l'occasion dans un inhabituel power trio. Le punch, la hargne et les envolées psyché n'en sont que plus primitives et le combo de San Francisco fait honneur à sa réputation de bête de scène: parfait. Pour finir la soirée The Fat White Family et son rock en transe nous fichent une dernière bonne baffe histoire de nous achever (mais on le sera totalement par le slalom dans la boue pour quitter les lieux…)
Slowdive intense et féérique
La seconde journée qui débute sous un soleil radieux est plus qu'attendue. 14000 personnes se seront précipitées en ce jour férié pour le grand retour de Portishead, mais c'est très clairement les revenants Slowdive qui leur voleront la vedette.
En guise d'introduction Ana Calvi confirme tout le bien que l'on avait pensé d'elle après son concert au Trianon. Après un matraquage en règle de Protomartyr arrive enfin sur scène Slowdive. Les cinq musiciens de Reading vont littéralement transporter leur auditoire vers des contrées célestes et illuminées… Leur shoegaze rêveur et éthéré a clairement passé l'épreuve du temps et il n'est que justice qu'il vienne récolter les lauriers oubliés lors de leur première vie sur le label d'Alan McGee (Creation Records 1989-1995). Sur scène, les compos sonnent avec beaucoup plus d'énergie et de profondeur et c'est tout un univers dream pop et psyché qui s'ouvre à nous… Un répertoire principalement issu de leurs premiers EP (Slowdive, Avalyn, She Calls) et de leur immense second album (Souvlaki, When the Sun hits, Alison) qui se termine par cet incroyable reprise de Syd Barrett : Golden Hair… Un concert en tout point parfait et qui nous laissera des frissons pendant un moment: monumental…
Difficile de passer derrière un tel ouragan d'émotions… Portishead réussira cet exploit en nous gratifiant d'un set solide, parfois excellent (Machine Gun, Glory Box, We Carry on) mais tantôt un ton en dessous… Seconde chance à Rock en Seine dans quelques jours...
On peut enfin voir Thee Oh Sees sur scène après quelques dates manquées! La bande à John Dwyer se produit pour l'occasion dans un inhabituel power trio. Le punch, la hargne et les envolées psyché n'en sont que plus primitives et le combo de San Francisco fait honneur à sa réputation de bête de scène: parfait. Pour finir la soirée The Fat White Family et son rock en transe nous fichent une dernière bonne baffe histoire de nous achever (mais on le sera totalement par le slalom dans la boue pour quitter les lieux…)
Slowdive intense et féérique
La seconde journée qui débute sous un soleil radieux est plus qu'attendue. 14000 personnes se seront précipitées en ce jour férié pour le grand retour de Portishead, mais c'est très clairement les revenants Slowdive qui leur voleront la vedette.
En guise d'introduction Ana Calvi confirme tout le bien que l'on avait pensé d'elle après son concert au Trianon. Après un matraquage en règle de Protomartyr arrive enfin sur scène Slowdive. Les cinq musiciens de Reading vont littéralement transporter leur auditoire vers des contrées célestes et illuminées… Leur shoegaze rêveur et éthéré a clairement passé l'épreuve du temps et il n'est que justice qu'il vienne récolter les lauriers oubliés lors de leur première vie sur le label d'Alan McGee (Creation Records 1989-1995). Sur scène, les compos sonnent avec beaucoup plus d'énergie et de profondeur et c'est tout un univers dream pop et psyché qui s'ouvre à nous… Un répertoire principalement issu de leurs premiers EP (Slowdive, Avalyn, She Calls) et de leur immense second album (Souvlaki, When the Sun hits, Alison) qui se termine par cet incroyable reprise de Syd Barrett : Golden Hair… Un concert en tout point parfait et qui nous laissera des frissons pendant un moment: monumental…
Difficile de passer derrière un tel ouragan d'émotions… Portishead réussira cet exploit en nous gratifiant d'un set solide, parfois excellent (Machine Gun, Glory Box, We Carry on) mais tantôt un ton en dessous… Seconde chance à Rock en Seine dans quelques jours...