Sur cette tournée triomphale, Jack White s'est entouré de deux groupes de musiciens hors pairs, l'un constitué entièrement d'hommes et le second de femmes... Avec l'arrivée sur scène de l'équipe masculine au complet et d'un White affublé d'un pantalon strié (ca rappelle de vieux souvenirs enfouis de la performance magique des White Stripes dans cette même salle en 2004 ou encore l'Elysée Montmartre 2002...) on comprend vite que cette soirée sera rock, incandescente et saignante...
Et on est tout de suite mis dans le bain avec une intro plutôt bruitiste et pleine de fureur avant que le groupe n'entame une version lente, revue et corrigée du Black Math des Stripes pour se déchaîner avec le grand "Dead Leaves & the Dirty Ground". Alternant passages saillants à la Telecaster, au piano et à la guitare acoustique White semble s'amuser à surprendre ses musiciens et à tester leurs réactions en live.
Au final, beaucoup d'extraits de Blunderbuss et quelques perles des Whites Stripes mais aussi des Raconteurs ou du Dead Weather avec quelques reprises surprenantes (une reprise de Danger Mouse semble-t-il?). On navigue avec bonheur en eaux rock'n'roll et bluesy. White se sent obligé de finir le set avec son tube international 'Seven Nation Army' que le public ne lui pardonnerait pas de ne pas jouer (et c'est bien dommage eu égard au répertoire dantesque de Monsieur White).
On y retourne ce soir avec certainement le plaisir de voir le groupe féminin sur scène... On a hâte d'y être...
A lire aussi, Dead Weather à L'Olympia et le coup de gueule de Jack White au Bataclan ou encore le rôle des White Stripes dans les années 2000.
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