Un premier album parfait qui grava dans le marbre les lois du shoegazing! Avec "Nowhere" publié en 1990, Ride entrait déjà dans la légende de la 6 cordes. Un halo hypnotique de guitares tordues, distordues, pleines de reverb, d'écho, de tremolo et d'utilisation compulsive du vibrato telle était l'essence même du mouvement...
"Dreams burn down" sur ce premier LP brilliant associe le coté halluciné et planant du shoegazing sur le couplet aux décharges bruitistes, agressives mais tellement jouissives du mouvement noisy US de l'époque (magnifié par Sonic Youth ou encore Dinosaur Jr.) sur le refrain. Un coup de maitre qui encore aujourd'hui n'a pas pris une ride (on en dira moins de la suite discographique du combo...).
Et cette voix lancinante et lascive de Mark Gardener : un must du genre, totalement dans son élément au milieu de ce déluge sonique... Pour ne rien gâcher, la pochette du LP est d'une beauté sans nom. A elle seule, elle évoque de manière grandiose le son et l'univers de l'album. Une image qui aura marqué une génération entière... En 33T Vinyle ça a vraiment de la gueule (il faut courir se procurer la réédition remasterisée du 30 centimètres sortie il y a 2 ans : un must-have qui sonne divinement bien...)
Une chanson d'une intensité émotionnelle sidérante... Une Best Song Ever évidente... A écouter ici.
A lire également dans le même registre : "When you Sleep" par My Bloody Valentine, "Swallowtail" par Brian Jonestown Massacre ou encore The Warlocks...
dimanche 15 juillet 2012
Best Song Ever (épisode 81) : Dreams burn down par RIDE
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