Le jour de l'indépendance américaine, le groupe indé californien le plus culte de sa génération, les cramés du Brian Jonestown Massacre ont enflammé le Trianon hier soir, causant jusqu'au décollement d'une partie du plafond! Hot as hell...
Le leader démiurge du BJM, Anton Newcombe était dans un bon mood hier et le concert fut l'un des plus psychédéliques donné par le groupe dans la capitale française (vs bataclan 2008 et 2010). Dans une ambiance torride, le combo de San Francisco a surfé sur les vagues psyché de son dernier opus "Aufheben" le dernier album terrestre du groupe selon Anton...
Plusieurs titres de Aufheben donc, la reprise "There's a war going on" permet au Tambourine Man en chef, Joel Gion, de montrer ses capacités vocales après avoir passé une bonne partie de la soirée haut perché (as usual) en maniant maracas et tambourins en même temps! Et bien sûr quelques grands titres du répertoire gargantuesque du groupe : Sue, Anemone, Servo, Vacuum Boots ou encore le lennonien "Oh, Lord" chanté par Matt Hollywood qui causa une véritable émeute dans la foule...
Deux heures de folie et de bonheur partagé! Pas de rappel mais un Anton restant seul sur scène au synthé pour nous asséner quelques nappes bruitistes avant de tirer sa révérence...
Un groupe indispensable!
A lire également BJM au Bataclan en 2008 et 2010 ou encore Best Song Ever : Swallowtail.
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1 commentaire:
Au coeur du pogo, c'est l'oreille interne qui prend le relai... Gros concert, et un Anton de très bonne humeur, je le confirme ;), je lui secouais la main une heure avant le show, alors qu'il allait et venait avec ses potes boulevard Rochechouart, devant le Trianon...
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