Tout premier concert pour les Chinese Robots au Studio Campus. Un petit warm-up avant d’enchaîner trois dates parisiennes dans les semaines qui viennent. Pour tous les groupes, une première scénique c'est toujours quelque chose, un mélange d'excitation après des mois de repet et d'anxiété à l'idée d'affronter le révélateur de la scène et le verdict du public.
Et autant le dire tout de suite, les Chinese Robots s'en sont très bien tirés! Malgré quelques légers bugs par ci par là, le tout est carré et d'une grande cohérence. Les 6 musiciens sont bons et ça sonne comme un groupe déjà rodé.
Alors me diriez-vous, Chinese Robots quesako? C'est d'abord le projet d'un seul homme : le chanteur PH Perromat. Auteur-compositeur, PH s'est enfermé plusieurs semaines en studio pour enregistrer un bon paquet de titres sur lesquels il joue tous les instruments (à écouter sur Myspace). Il a recruté le groupe ensuite qui répète depuis décembre pour pouvoir enfin défendre sur scène le répertoire pop rock de Chinese Robots.
Sur scène, ce qui enthousiasme avant tout c'est l'énergie Rock dégagée. Les titres enregistrés sonnent plutôt pop synthétique alors qu'en live ca déménage grave. Les deux guitaristes s'en donnent à coeur joie et un batteur métronomique et une basse ultra-présente ne sont pas en reste. les arrangements guitare et synthés sont assez recherchés et apportent beaucoup de profondeur aux chansons.
La voix sonne pop tandis que les guitares s'aventurent souvent en terre noisy. PH est bien sûr la grande attraction de Chinese Robots. Il apparait comme possédé par ses chansons et sa gestuelle sans retenue attire le regard (synthèse improbable entre un chaman et un alcoolique sous influence psychotrope). Par la voix et l'attitude il ferait penser à un mélange de Bertrand Burgalat et Philippe Katerine et du coup on est presque déçu qu'il ne chante pas en français car sa pop maquillée de rock noisy et d’extravagances électro n'aurait pas d'équivalent dans le paysage français...
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