lundi 31 août 2009

La Légende s'écrit à Rock en Seine: Them Crooked Vultures en invité surprise

Rock en Seine 2009 restera dans la légende. Quoiqu'on puisse en dire, le couac de vendredi restera comme le moment où Oasis s'est disloqué, ici dans les loges de Rock en Seine, l'un des groupes majeurs de ces vingt dernières années s'est réuni pour la dernière fois...

Et hier, deuxième pas de légende. Etaient réunis sur scène pas moins que l'esprit de Kyuss/Queens of the Stone Age, de Nirvana et de Led Zeppelin... Oui vous avez bien lu, le groupe surprise du festival, présenté comme étant les Petits Pois dans le programme du festival, n'était autre que Them Crooked Vultures, le supergroupe formé par Josh Homme au chant et à la guitare (Kyuss, Queens of the Stone Age), Dave Grohl, bien sûr le batteur de feu Nirvana qui revient derrière les fûts pour la première fois depuis le mythique 'Songs for the Deaf' des Queens of the Stone Age, et un revenant: Jon Paul Jones, le bassiste du Led Zeppelin flamboyant.

Incroyable, mystique, un vrai rêve... Et on n'a pas été déçu, on a droit à un concert puissant, groovy avec forcément une section ryhtmique dantesque. C'était fabuleux de voir côte à côte un Dave survolté et tellement immense à la batterie (on se demande encore comment sa batterie a pu résister à de tels assauts) et un Jon revigoré, rajeuni par la force créatrice de deux autres légendes de ces 20 dernières années rock. J'ai un immense respect pour Josh Homme qui transforme en or tout ce qu'il touche (Kyuss, Queens of the Stone Age, les Desert Sessions, la prod sur le dernier Arctic Monkeys...). Il n'est pas avare en jam sessions, impro, collaboration rock tous azimuts. C'est beau de voir s'exprimer autant de passion, de puissance et d'envie.

Une baffe monumentale, un flot puissant irrésistible, un voyage à bord d'un train stoner rock groovy parti à toute berzingue, une émotion forte et trippante, un grand grand moment de rock cramé. Ce groupe est monumental car on a quand même à chaque poste le meilleur de sa catégorie, comme l'était le grand Led Zep... Them Crooked Vultures Led Zep des années 2010? On en rêve, on en redemande et on est trop heureux d'avoir assisté à l'écriture de la Légende. Décidemment Rock en Seine s'impose de manière Definitely... Maybe...

Le cas Oasis

Vendredi 28 aout 2009, une Guitare Gretsch vénérée par Noel Gallagher vole en éclat dans les loges de Rock en Seine sous les assauts de son frangin Liam... C'en est fini... Le groupe annule in extremis son passage à Rock en Seine, Noel quitte le groupe qui se dissout du même coup... La colère gronde, des milliers de festivaliers étaient venus uniquement pour voir le combo légendaire des lads de Man, pour la seule date à guichets fermés de ces trois jours de Rock en Seine. La déception est palpable, compréhensible et légitime.

Pendant que les fans sèchent leurs larmes, on assiste à un grand lynchage médiatique sur fond de Oasis ancien groupe à succès qui aura mis du temps avant d'en finir alors qu'ils ont déjà tout dit il y a plus de dix ans avec des articles franchement laids et presque insultants... Insultant déjà pour les nombreux fans. Ce sont souvent les mêmes qui affirment maintenant que seuls Definitely Maybe et Morning Glory étaient de bons albums qui encensaient le troisième album Be Here Now à sa sortie en 97, annonçant même un album meilleur que le précédent... Les vestes se retournent facilement... Et pourquoi, de manière triviale et inepte, vouloir comparer Oasis à Radiohead? Deux groupes diamétralement opposés aux aspirations divergentes! Bien sûr qu'en fan transi de Radiohead je m'étais pris à rêver, à la fin des nineties, à un album d'Oasis expérimental qui se serait engouffré sur le titre électro composé par Noel pour la BO du premier film X-Files. Mais voilà, Oasis reste un groupe rock de branleurs magnifiques et authentiques et c'est pour cela qu'on les adore.

Ils n'ont jamais triché, ils ont réussi à transmettre cette émotion viscérale qui vient des trippes, cette énergie romantique intense et sur d'elle même. Les songs d'Oasis c'est avant tout une célébration du présent, un voyage émotionnel partagé, une envie d'exister et de transmettre une putain d'energie salvatrice. Noel a sans doute été l'un des meilleurs songwriters des années 90. Bon allez, on concèdera peut-être aux esthètes du genre qu'il fait au moins partie du top 5. Qui peut se prévaloir d'avoir écrit des chansons légendaires et aussi évidentes que Live Forever, Whatever, Slide Away, Wonderwall, Supersonic, Don't Go Away, Don't look back in Anger? Des songs rock intrépides, lunaires et épiques comme Champagne Supernova, Columbia, Do you know What I Mean?, The Shock of the Lightning Des pop songs jubilatoires comme Go Let it Out, The Importance of being Idle ou encore Stand by Me? Et des Faces B exceptionnelles que beaucoup de groupes ne rêvent même pas d'écrire un jour comme Talk Tonight, The Masterplan ou Half the World Away?

Oasis c'était avant tout une honnêteté et une puissance émotionnelle d'une rare intensité qui éclataientt au grand jour lors de leurs concerts (ce qui explique qu'ils aient toujours rempli des stades même à des périodes moins prolifiques comme après la sortie du maillon faible de leur discographie Standing on the Shoulder of Giants).

Après deux premiers albums où comme le dit Noel il était en lévitation, le troisième Be Here Now finit une trilogie légendaire d'ascension vers les sommets avec toutes les éxagérations inhérentes à ce type d'escapade. Une prise continue et plus qu'excessive de Cocaine en studio donne à Noel des envies de grandeur, il souhaite continuer à surfer tout là haut et tente d'ériger une mur du son tout en strates inombrables de guitares saturées. Cet album va trop loin dans tout et aurait pu être le bande son de la décadence d'un empire flamboyant. il n'en reste pas moins qu'une pièce indispensable de la trilogie fondatrice. Standing sorti en 2000 est l'album sans idée, sans âme mais qui réussit tout de même à sortir deux titres introductifs brillants, avant que tout ne se tarisse malheureusement. Heaten Chemistry est un album de transition qui incropore pour la première fois en studio les deux nouveaux talentueux membres du groupe Andy Bell et Gem. Noel ouvre pour la seconde fois la porte aux compositions de ses comparses et Liam nous offre le fantastique 'Songbird' (après l'horrible Little James sur Standing...). Don't Believer the Truth marque le retour en grande forme qui trouvera sa plénitude sur 'Dig Out Your Soul' pour ainsi refermer la seconde trilogie du Groupe, celle de la reconquête.

A Rock en Sein on vient peut-être de perdre l'un des groupes majeurs de ces deux dernières décennies (combien de groupes se revendiquent d'Oasis aujourd'hui? Une véritable légion....). Bien sûr on pourra hurler à l'égoisme des frères Gallagher et le fait qu'ils avaient des obligations en venant à Rock en Seine... Oui, bien sûr, mais on rappelera que Oasis est un groupe de rock, pas une multinationale... Ils auront été honnêtes et directes jusqu'à bout. Maintenant on attendra avec impatience la sortie très attendue de l'album solo de Noel (des sad songs enjouées à la Neil Young?) et peut-être une reformation exemplaire dans 5 ou 6 ans d'un groupe majeurs des 90's et 00's.

A lire aussi, Best Song Ever (épisode 9): Live Forever
http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/best-song-ever-episode-9-live-forever.html

jeudi 27 août 2009

Mind riot Music Friends: Radioactivism (O.S.E. Crew)

Here is a new category for Mind Riot Music's blog to celebrate and share great music from some of our friends. And this time we are starting with Radioactivism (O.S.E. Crew) who is diving into the sea of Trance Music.

He's definitely making fresh and inspiring Trance Music, when you're listening to these beats it's just like you're back in the good old days of emerging rave parties. It often starts with a very delicate and smooth introduction leading you to this twilight zone between dreams and reality and then you go with the flow for a psychedelic journey into the clouds of a terrific music (especially listen to Spiritual Vision).

It's great to hear such a brilliant debut in those times of poor music. There is something here, something like an emerging vision, a seed waiting to grow to give rise to some electro masterpiece. We can't wait to hear the following and what will become of this promissing beginning. An artist to follow.
You can listen to Radioactivism's songs here: http://www.myspace.com/radioactivism238

MRM Crew

End of Summer Playlist by Mind Riot 776

To continue and extend this great sunny summer 09, the best thing is to dive into the best tunes of the season by Mind Riot 776... Enjoy

1. Sonic Youth: What we know
http://www.youtube.com/watch?v=ZVlveLlgBs8
2. Dead Weather: Cut like a Buffalo
http://www.youtube.com/watch?v=hhPhV7Z7_3o
3. Wilco: The Song
http://www.youtube.com/watch?v=fxe1ZP5fjLg
4. Danger Mouse/Sparklehorse/Julian Casablancas: Little Girl
http://www.youtube.com/watch?v=0ZfgMrhUMGU
5. Kasabian: Where did all the love go?
http://www.youtube.com/watch?v=fuPK6KgSjno
6. Laurent Garnier: Gnanmankoudj
http://www.deezer.com/fr/#music/laurent-garnier/tales-of-a-kleptomaniac-371826
7. Martyn: Elder Street
http://www.myspace.com/martyndnb
8. Danger Mouse/Sparklehorse/Black Francis: Angel's Harp
http://www.youtube.com/watch?v=cl82U1KXmpI
9. The Horrors: Three Decades
http://www.youtube.com/watch?v=v4HfpEJ0tcg
10. The Warlocks: Standing between the lovers of hell
http://www.youtube.com/watch?v=k8aoLiRY7BU
11. Them Crooked Vultures: Gunman
http://www.youtube.com/watch?v=uetQ-_hSc2Q

Mind Riot 776

mercredi 26 août 2009

Best Song Ever (épisode 38): Bonny par Prefab Sprout

Après ce long périple vers la face cachée de la lune, il est temps de revenir vers les contrées pop et pour assurer un atterrissage sans risque on s'oriente sans hésiter vers les fantastiques Prefab Sprout. Leur leader, le génial Paddy Mc Aloon est le digne héritier de Lennon et Mc Cartney, il a cette incroyable capacité à écrire la pop song parfaite que tant d'autres n'arrivent même pas à rêver d'écrire.

Avec Bonny, extraite du monument qu'est leur second album, le brillamment nommé 'Steve Mc Queen', on touche à cette perfection, cette extase, cette pureté que seule la pop universelle des plus grands peut apporter. pas grand chose à dire, juste à écouter, c'est limpide, ca monte lentement, la voix est sublime, les paroles d'une grande finesse, la production est excellente, l'émotion ressentie est ultime... Et c'est comme ça tout le long de cet album entré dans le panthéon de la pop.

D'une beauté bouleversante.

A voir en live à Munich en 85: http://www.youtube.com/watch?v=zefR13phCKM
A lire sur ce blog la revue dithyrambique de 'Steve Mc Queen': http://mindriotmusic.blogspot.com/2008/07/steve-mc-queen-par-prefab-sprout.html

samedi 22 août 2009

Best Song Ever (épisode 37): Song 2 par Blur

On repart vers les versants festifs avec cette song version punk détonnante des sublimes Blur. Après avoir dépeint les tourments de la middle class 90's à sa sauce britpop et après avoir perdu la guéguerre avec les lads d'Oasis, Blur se lance avec délectation vers plus d'expérimentation et un regard ouvert tous azimuts vers le meilleur du rock indé de l'autre côté de l'Atlantique.

Ca a donné un triptyque grandiose (Blur-13-Think Tank) ou Blur se réinvente complètement et fait avancer la cause rock. Avec Song 2, extrait du génial, envoutant et barré album Blur de 97, on touche à l'énergie rock ultime, on assiste médusé à une déflagration sismique, au pogo version dance floor. Il faut voir la foule en délire, complètement hors d'elle même lorsque le refain du morceau retentit... Les paroles sont délirantes, ca explose, c'est l'extase, ca donne envie de sauter partout et de gueuler... WOOOOOOOUUUUUH HOOOOOOOUUUUUUUUUUUUU....

Une sacrée baffe, un morceau de pure jouissance...

A voir en live à Wembley en 99: http://www.youtube.com/watch?v=hfjOmE81yDc
Une version chez jools Holland en 2000: http://www.youtube.com/watch?v=ylYQeCys6S8
A lire également sur ce blog le concert de Blur à Fourvière en juillet 2009: fantastique: http://mindriotmusic.blogspot.com/2009/07/blur-fourviere.html

Best Song Ever (épisode 36): Stop par Black Rebel Motorcycle Club

Un nom à coucher dehors pour ce groupe fiévreux, noir et solitaire. BRMC, hommage à la bande de motards dirigée par Marlon Brando dans l'équipée sauvage, sent le bitume, la chaleur des longues routes désertiques de la Californie et la moiteur sous les perfectos en plein cagnard.

Dans le giron du démiurge Anton Newcombe des époustouflants Brian Jonestown Massacre, BRMC sert un rock cramé, psychédélique, noir et remplit d'une force vitale qui prend aux tripes. Extrait du second opus du combo, Stop est l'introduction parfaite et sincère pour mettre les choses au clair, après un solo de basse lourd et à propos le chant débute par un 'we don't like you we just want to try you' sorti de nulle part. Comme phrase introductive on aura fait mieux pour mettre l'auditeur à l'aise.

Ca a une pèche énorme, ca vous emporte dans un flot psyché endiablé, on en redemande, non on ne veut pas que cela s'arrête... 'We don't know where to stop'...

vendredi 21 août 2009

Best Song Ever (épisode 35): Hurt par Nine Inch Nails et aussi Johnny Cash

On reprend la route avec un nouveau monument et une fois n'est pas coutume la version originale troublante et sa reprise crépusculaire d'une beauté intense.

Trent Reznor a enregistré son album séminal 'The Downward Spiral' dans la maison même où Charles Manson avait sauvagement assassiné Sharon Tate... Certainement pour se rapprocher le plus possible du thème de son oeuvre: la démence, la folie, la chute... Un album saisissant, violent, un intense voyage du coté obscur de l'âme humaine qui se termine avec ce magnifique titre touchant sur la douleur personnelle: 'what I have become my sweetest friend', 'I focus on the pain, the only thing that's real'... Troublant, touchant et comme Pornography, la lueur d'espoir, le chemin de la rédemption ose se montrer, au loin...

La reprise qu'en a faite le légendaire Johnny Cash sur la série testamentaire American Recordings produite par le génial Rick Rubin qui a réussi à faire redécouvrir à Cash et au reste du monde sa force la plus vive, son intérieur profond est fabuleuse. Et il chante cette chanson comme si c'était la sienne, comme si sa vie en dépendait... Magnifique, une leçon...

lundi 17 août 2009

Best Song Ever (épisode 34): When You Sleep par My Bloody Valentine

Partons maintenant sur les cimes du rock stratosphérique des cultissimes My Bloody Valentine. Auteurs au détour des années 80/90 de deux albums transcendantaux qui définissèrent à eux seuls les règles de la noisy pop, du sheogazing et du rock atmosphérique, leur leader cramé Kevin Shields s'était perdu dans les affres d'un impossible successeur jamais achevé au mystique Loveless qui a influencé gravement une flopée de musiciens.

De manière inattendue et inespérée, on retrouvait My Bloody Valentine réuni pour une série de concerts tonitruants en 2008 (lire le compte rendu du concert du Zenith sur ce même blog: http://mindriotmusic.blogspot.com/2008/07/rsurrection-apocalyptique-de-my-bloody.html). Et on se met à rêver d'une sortie possible d'un nouvel opus qui terminerait la trilogie entamée il y a 20 ans.

When You Sleep, dépeint l'univers pictural impressionniste que le son du groupe engendre. Des strates de guitares saturées travaillées à l'extrême, des voix perdues, adoucies et comme sifflotées dans du coton, des claviers spatiaux venant rehausser l'effet mélodique pour donner à l'ensemble un caractère rêveur, enjoué, cramé, surréaliste...

Presque 20 ans après, Loveless reste toujours unique et ce morceau, comme le reste de l'album, a du être composé sur Mars. Un groupe Enorme...

Et un de la dernière tournée: http://www.youtube.com/watch?v=rCt2Ic8N8s8

dimanche 16 août 2009

Best Song Ever (épisode 33): It's So Easy par Guns N' Roses

Trente Troisième étape, nombre symbolique et donc final potentiel pour notre aventure...! Mais que nos amis lecteurs se rassurent, on en a pas fini et on repart sur la route, au moins jusqu'au prochain nombre emblématique...

On poursuit le chemin du rock pur et dur par une escale vers les monstrueux Guns 'N Roses première époque (l'album, arlésienne du rock, sorti l'année dernière n'est ni plus ni moins qu'un album solo d'Axl Rose) où le groupe comprenait encore deux compositeurs géniaux Axl Rose et Izzy Stradlin. Les Guns ca avait de la gueule quand même: un chanteur atypique à la voix monumentale de puissance dans les aigus, un guitariste rythmique hors pair Izzy Stradlin, un soliste devenu légendaire Slash, un bassiste punk Duff Mc Kagan puis l'ajout par la suite du batteur de The Cult Matt Sorum.

It's So Easy, extrait du premier LP du groupe datant de 1987 'Appetite for Destruction' qui donna un bon coup de pied au cul du rock FM passant à la radio à l'époque, est le brulot incendiaire qui caractérise le mieux le groupe. Une petite intro de basse chaloupée, un riff rock dévastateur, deux guitares se répondant de manière magistrale, une voix inquiétante, un solo rock swinguant à souhait et des paroles tellement j'm'en foutiste, tellement Guns...

Allez y poussez le volume...

samedi 15 août 2009

Best Song Ever (épisode 32): En route pour la Joie par Noir Désir

Nous voilà enfin de retour en France pour ce trente deuxième passage avec ce qui reste le meilleur groupe rock qu'a engendré l'hexagone: Noir Désir. Groupe fantastique dans la lignée des grands du rock ayant toujours su garder son intégrité, son envie de défrichage et a su produire de grands albums rock aux textes volontaires et admirablement bien ciselés.

Ca commence par des gémissements puis entre en scène une voix spectral déclamatrice et là c'est l'assommoir: un riff dantesque, écorché, corrosif... Un pur moment de rock indé. Le texte est brillant, engagé, subversif et prouve une nouvelle fois que le français peut swinguer rock.

C'est décalé, incisif, ambitieux et transmets une énergie énorme. Un grand morceau de bravoure rock tout simplement...

A voir en live au transbordeur de Lyon en 93:

vendredi 14 août 2009

Best Song Ever (épisode 31): No One Knows par Queen of the Stone Age

Encore un morceau fantastique de rock cramé avec le heavy bluesy stoner hymne de la bande à Josh Homme: No One Knows. Extrait de leur gargantuesque troisième album 'Song for the Deaf' qui voit Dave Grohl revenir à la batterie pour la première fois sur disque depuis Nirvana. Fers de lance du rock Stoner (rock lourd et psychédélique) qui sonne comme une traversée des déserts californiens, ca sent la chaleur, le lourd, le souffre, le cramé et on y passe à toute barzingue en Harley ou avec une grosse américaine qui consomme bien.

Josh Homme était déjà le maitre artificier de feu le cultissime Kyuss, le groupe défricheur du rock Stoner et avec Queens of the Stone Age il a fondé ni plus ni moins que l'un des plus grands groupes rock de la décennie 2000. Sans concession, sans états d'âme c'est puissant, lourd, ca swingue, c'est toujours innovant et ca fout la patate... Un groupe indispensable, un personnage incontournable qui va même produire en partie le prochain Arctic Monkeys... On attend ça avec impatience.

No One Knows c'est un savant mélange de rock Stoner, de blues, de heavy metal, le tout enrobé dans un délice de swing et de percussion. Un grand titre.
A voir un live monumental aux eurockeennes en 2005 avec une sublime digression bluesy au milieu du morceau... Un moment énorme à vivre en live...

jeudi 13 août 2009

Best Song Ever (épisode 30): 4th of July par Soundgarden

Là on repart avec du lourd, du très lourd. Extrait de Superunknown le magnifique quatrième album de Soundgarden qui leur apporta une reconnaissance mondiale tant méritée (on rappellera au passage que Kurt Cobain avait pour habitude de souvent revetir un t-shirt de Soundgarden lors des premiers concerts de Nirvana), 4th of July tourne autour d'un riff lent d'une puissance assommante et dévastatrice qui pose une ambiance de plomb. On pourrait presque sentir l'odeur de cramé de l'incendie de la réserve indienne que Chris Cornell relate. Ce quatrième opus est brillant et d'une grande richesse.

Ce morceau est d'une beauté noire, d'une énergie sinueuse, d'une puissance sourde incommensurable. L'atmosphère qu'amène le morceau est vraiment particulière, la voix de Cornell est comme en apesanteur au dessus du vide sombre projeté par les guitares. Le solo de Kim Thayil est comme sorti de nulle part et nous vrille les tympans.

Du Stoner avant l'heure, du grand art...
Et en live en 96 à Stockholm: http://www.youtube.com/watch?v=OR-T0T9vgRs

mercredi 12 août 2009

Best Song Ever (épisode 29): Killing in the Name par Rage Against The Machine

Putain quelle baffe, lorsque ce single est sorti au début des années 90 ce fut un véritable électrochoc, certainement le plus gros choc depuis les Sex Pistols et il faut bien dire que depuis il n'y a pas grand chose qui est venu bouleverser notre petite tranquillité...

Killing in the Name, titre issu du premier album éponyme du groupe est une bombe, sonique tout d'abord, ce mélange fusion de rock, de rap avec une basse omniprésente, des paroles rappées, une batterie heavy metal et ce son de guitare unique de Tom Morello, maitre incontestable de la pédale whammy qui procure ces sons aigus complètement fous qui partent en vrille. Une vraie innovation sonore...

Et que dire des paroles politisées et extrêmement engagées du groupe. Ils tentent d'éveiller les consciences, de dénoncer la confiscation du pouvoir (notamment américain) par une certaine élite, le système de sur-consommation dans lequel on nous enterre et nous anesthésie ou toute forme d'endoctrinement religieux ou politique. Que l'on adhère ou pas au discours on ne peut que s'incliner devant la pertinence de l'énergie dégagée, de l'authenticité revendiquée, de l'engagement proclamé en étendard.

Excitant, jubilatoire et sensé...

A voir un live de 93: http://www.youtube.com/watch?v=8de2W3rtZsA
Et à lire sur ce blog RATM à Rock en Seine en 2008: http://mindriotmusic.blogspot.com/2008/09/ratm-rock-en-seine.html

Best Song Ever (épisode 28): God Save the Queen par les Sex Pistols

Quittons pour un moment les contrées sombres pour s'attaquer au versant politique du rock, et l'on ne pouvait bien entendu passer sous silence l'explosion punk des mid 70's qui dynamita le rock, balaya les dinosaures et permit l'éclosion de nombreux mouvements (cold wave, no wave, post-punk... etc) tous bercés par la philosophie do it yourself caractérisant le mouvement punk.

Avant tout le punk fut une expression de liberté, l'envie d'exprimer spontanément et de manière viscérale une énergie en profond désaccord avec l'establishment. Les Sex Pistols ont réussi la prouesse de faire exploser le mouvement à la face de l'immobilisme dès 76 (ils ont aussi suscité de nombreuses vocations comme pour les quatre futurs Joy Division..). 'God Save the Queen, her fascist regime...' on peut difficilement faire plus provocateur. Les Pistols sont là pour foutre le bordel et donner un énorme coup de pied dans la fourmilière.

Cette énergie ravageuse, cette envie d'en découdre, cette pulsation sauvage est un réel bonheur, une bouffée d'oxygène salvatrice et régénératrice. En 2009, dans un climat musical fade et atrophié c'est bien d'un mouvement punk que l'on aurait besoin pour créer une explosion qui remettrai en pleine lumière les artistes novateurs, les labels indé explorateurs, les passionnés...

NOOOOO FUTUUUUUUUUREEEEEE FOR YOUUUUUUUUUUUUU

A voir sur youtube: http://www.youtube.com/watch?v=ejI43dQSlDM

mardi 11 août 2009

Best Song Ever (épisode 27): World War 24 par Ryan Adams

On va maintenant s'étrenner sur les champs de la mélancolie, du mal être et de la dépression... Waouh quel joli programme, mais on va faire celà avec classe, authenticité et retenue...! Refusé par sa maison de disques qui trouvait le projet trop déprimant et y voyait un suicide commercial, Ryan Adams enregistre en quelques jours un album censé les combler: Rock & Roll pour obtenir de Lost Highway une sortie en deux Ep du disque recalé: Love is Hell.

La première partie de Love is Hell sortira le même jour que Rock & Roll. Le second volet sortira quant à lui un mois plus tard en décembre 2003. Suite au succès des 2 Ep, Lost Highway décidera finalement de commercialiser uen version assemblée du disque...

Love is Hell est le projet majestueux de Ryan Adams pour décrire la mélancolie, la futilité de l'existence, la douleur de la perte de l'être aimé ou du probable échec de la quête amoureuse...

Sur Love is Hell part 1 se trouve la reprise acoustique et troublante du Wonderwall d'Oasis. Cette version tout en retenue, en émotion est sublime. Tous les morceaux sont à fleur de peau, une immense émotion se dégage de chaque titre, on avait rarement aussi bien mis en musique le sentiment de perte de contrôle suite à l'occurrence d'un évènement malheureux...

Au final, plus que de le déprimer, Love is Hell réconfortera l'auditeur transi qui n'aura de cesse d'entrevoir avec ces quelques chansons la beauté éphémère e et triste du moment présent... World War 24 est en la plus belle expression, on démarre avec un arpège de guitare cristallin sublime relevé par une basse ronde et poignante, un chant aérien, un refrain en deux temps qui nous mène au delà de l'obsession initiale.

De toute beauté...


lundi 10 août 2009

Best Song Ever (épisode 26): Seek & Destroy par Metallica

Coté sombre quand tu nous tiens! Continuons notre exploration du versant occulte avec des maitres en la matière: les four horsemen de Metallica. Extrait d'un premier album au nom on ne peut plus évocateur (et provocateur) Kill them all!!! Seek & Destroy est un morceau de trash metal devenu légendaire pour ces riffs incisifs et dévastateurs, son solo final magistral et ses paroles apocalyptiques à souhait qui définissent complètement ce style de musique...

'Searching, seek and destroy', on a pas à faire à des petits joueurs et ca s'entend. Titre incontournable de leurs prestations scéniques ce morceau de bravoure reste un moment clé du set et avec le raffermissement dans les graves de la voix de James Hetfield au fil des ans et à force de surconsommation d'alcool, la chanson prend une vraie dimension ténébreuse. Une ambiance particulière s'installe, pleine de rage, d'une énergie brute qui vous explose à la face, d'une noirceur maitrisée à laquelle on adore se confier, une exploration jouissive de notre côté sombre...

Un passage obligé sur notre chemin, versant nord et obscur de la montagne...

A voir une version dantesque live à Seattle en 89:
Et une autre de 93 en Argentine avec Jason Newsted au chant:

Best Song Ever (épisode 25): Sign O' The Times par Prince

On continue dans la sombritude avec ce vingt cinquième épisode et ce monumentalement glacial morceau de Prince. Les paroles sont d'une rare noirceur. Constat déprimant sur la société américaine (occidentale) du milieu des années 80, il faut lire ce titre comme la réponse de Prince au mouvement un peu naif de prise de conscience rock de l'époque (We are the World, Live Aid... etc). Tout y passe ou presque: ouragan Annie, l'explosion de la navette Challenger, sida, tueries entre gangs, crack... 'Some say a man ain't happy until a man truly dies'... Effrayant...

Musicalement la production est épurée, minimaliste. Un beat techno, une batterie intensément réverbisée, quelques assauts tranchants de guitare et la voix sublime de Prince.

Pour le sens, sa pureté, son éloquence: un grand morceau...

A lire les paroles sont ici (ca vaut vraiment le détour): http://www.lyricsfreak.com/p/prince/sign+o+the+times_20111217.html
la video est à voir ici:

samedi 8 août 2009

Best Song Ever (épisode 24): Dead Souls par Joy Division

On reste dans les ténèbres avec ce morceau impressionnant de Joy Division. Ce sont bien ces quatre là qui créèrent avec l'aide de leur producteur mythique Martin Hannett le son coldwave caractéristique des années 80. Formé en 76 après une prestation révoltée des Sex Pistols à Manchester qui avait estomaqué les quatre comparses et leur donnèrent envie de monter un groupe, Joy Division va en deux albums et un paquet de singles définir un nouveau son, guitares stridentes soutenues par un batterie martiale et une basse tout en rondeur qui flirte continuellement avec les aigus et l'apport d'une une voix ténébreuse qui complète le tableau sombre et glacial de la société post-industrielle qu'ils tentent de dépeindre avec le Manchester en crise de la fin des années 70 en toile de fond .

Avec Dead Souls, sorti sur maxi 'Licht and Blindheit', on débute avec ce fameux son de batterie, bercé par la basse ronronnante de Peter Hook. La guitare de Bernard Sumner tout en stridence éructe sur le refrain un riff monstrueux. La voix de Curtis est phénoménale et les paroles ténébreuses à souhait font résonner le tout comme des incantations.

Arrêté net en plein vol après le suicide de Ian Curtis, Joy Division aura influencé un pan entier de la musique de la décennie qui va suivre, The Cure en tête qui répondra superbement à ces débuts crépusculaires avec leur mythologique trilogie 17 Seconds-Faith-Pornography. Les trois rescapés se relèveront pour former l'un des groupes les plus populaires et influents des 80's: New Order...
A voir en live sur youtube: http://www.youtube.com/watch?v=KKe-lq8VZFo
Ainsi qu'une reprise pleine de boue de Nine Inch Nails à Woodstock en 94:

vendredi 7 août 2009

Best Song Ever (épisode 23): One Hundred Years par The Cure

'It doesn't matter if we all die...'

Ici on part en chute libre avec l'introduction à Pornography! Ce disque d’un tempo assez lent est d’une violence sourde et retenue inouïe, d’une noirceur lancinante. Des chansons au cordeau, à la limite de la démence, du passage vers le néant, un voyage sur l’arrête des cimes, le vide en contrebas et une lumière fuyante et incertaine pour seul guide… ‘It feels like a hundred years’.

The Cure temine ici sa trologie fondatrice (apres '17 seconds' et 'Faith') et touche le fond. L'enregistrement fut un long supplice et une descente aux enfers, alcoolisée et sous psychotrope, destructrice pour Robert Smith. La tournée de promotion de Pornography sera vite écourtée suite aux tensions et même aux bagarres sur scène au sein du trio. Ils sont allés loin et ont failli ne jamais en revenir.

One hundred years reste toujours aussi terrifiant mais a, comme le reste de l'album du reste, ce truc qui nous attire et nous fait plonger avec lui... Sidérant...

A voir sur youtube à Glasgow en 84:http://www.youtube.com/watch?v=Idf-KBT-Wxs
A lire sur ce blog le concert à Bercy en 2008:

Best Song Ever (épisode 22): Paint it black par The Rolling Stones

Le coté sombre, Les Rolling Stones auront certainement été les premiers à l'explorer si brillamment. Chanson aux paroles morbides, ca commence avec un riff de guitare sonnant oriental, puis arrive un son de batterie énorme qui lance le morceau avec l'ajout en harmonie du sitar de Brian Jones, rendant le tout unique et encore jamais entendu.

Les Stones commencent ici à explorer cette, leur, face sombre, qui n'aura de cesse d'être l'un de leurs moteurs. C'est leur point de départ, c'est à partir de ce moment là qu'ils faconneront leur imagerie sauvage, en opposition aux proprets Beatles. Et ils iront bien plus loin dans les années qui vont suivre...

A voir sur youtube une version de 66: http://www.youtube.com/watch?v=STWSTgfMruc

Best Song Ever (épisode 21): Crossroad Blues par Robert Johnson

Après avoir parcouru le chemin lumineux du rock tout au long de ces vingt premiers épisodes, il nous faut désormais bifurquer quelque peu pour nous plonger avec délectation vers l'autre versant, plus sombre, plus obscur, plus noir. Pendant indissociable de son alter ego, il forme un tout avec ce dernier et a toujours été un moteur essentiel de la pop music.

A tout seigneur, tout honneur, on se devait de revenir à l'origine même, au coeur du phénomène. La légende raconte que Robert Johnson aurait appris à jouer le blues après avoir passé un pacte avec le diable au fameux crossroads. Cette chanson et l'oeuvre entière de Robert Johnson (malheureusement seulement quelques enregistrements ont été gravés) ont influencé des milliers de musiciens à travers le monde. Dès les années 30, Robert Johnson jettent les bases du songwriting moderne. Le livre du blues venait d'être ouvert et les premières pages sublimement remplies par Monsieur Johnson, bien d'autres suivèrent...

Le mythe est en marche et la pop, le rock n'auront de cesse de revenir visiter le crossroad pour y puiser une énergie nouvelle: lumineuse, destructrice, protectrice... Ce sera selon le choix de la direction prise au Crossroad.

A voir une reprise fabuleuse de Clapton avec Cream en 68:

mardi 4 août 2009

Best MRM songs downloaded on archive.org

Some Mind Riot Music artists' songs can be downloaded for free on www. archive.org and as at august 09 here is the top ten downloaded songs:

1. A Free Soul: Burning Mind, 2508 times downloaded
2. Lys Last Stand: Darker on the happy side, 1275
3. Lys Last Stand: Low time, 194
4. A Free Soul: Punchhead, 114
5. Lys Last Stand: As if we were good, 109
6. Lys Last Stand: My lovely Struggle, 102
7. Lys Last Stand: Sur33, 96
8. Lys Last Stand: Délirium, 92
9. A Free Soul: Départ, 77
10. Lys Last Stand: From, 70

A Free Soul songs can be downloaded here:
http://www.archive.org/search.php?query=creator%3A%28a%20free%20soul%29
Lys Last Stand songs can be downloaded here
http://www.archive.org/search.php?query=creator:%22Lys%20Last%20Stand%22
Mind Riot 776 songs can be downloaded here and on i-tunes as well
http://www.archive.org/search.php?query=creator:%22Mind%20Riot%20776%22

Best Song Ever (épisode 20): Blue in Green par Miles Davis

On change maintenant complètement d'univers pour faire un détour obligé dans la galaxie Jazz à la rencontre de la perfection façon Miles Davis. Ce génie musical indéniable du 20ième siécle nous a offert tellement d'albums monumentaux durant sa longue et aventureuse carrière.

Avec Blue in Green, on touche certainement à la perfection pop absolue. Issue du magistral et légendaire album 'Kind of Blue' (pour moi l'un des tous meilleurs disques enregistrés au XXième siècle) et joué avec son premier quintette historique (on y retrouve notamment John Coltrane), cette chanson reste le morceau le plus pop mis sur disque par Monsieur Davis. Tout en raffinement, en gestion parfaite du temps et de l'espace (il faut écouter la souplesse et la douceur de la batterie et de la contrebasse) on est comme suspendu en plein vol, plongé dans une léger, apaisant et réconfortant sommeil. La douceur, la beauté, l'évasion, la plénitude.

Chef d'oeuvre absolu.

dimanche 2 août 2009

David Byrne à Fourvière (30/07/09)

Dernier concert de cette session 2009 à fourvière, plutôt une bonne cuvée, comme d'habitude oserai-je préciser, avec des univers différents et des prestations souvent à la hauteur du lieu ancestral. Et on termine avec, tout d'abord, une belle prestation de Marianne Faithfull, l'égérie des Rolling Stones durant leurs années glorieuses, avec des reprises de standards blues, country, des Stones justement (Sister Morphine) ou de manière plus surprenante de Black Rebel Motorcycle Club (Salvation). Belle mise en bouche avant l'arrivée du culte chanteur/guitariste des Talking Heads (on rappellera pour les non initiés que l'un des titres de leurs chansons incita un certain groupe d'Oxford à se prénommer de la même manière...).

Tout de blanc vêtu, il revisite sa collaboration avec le génial producteur Brian Eno et vient même piocher dans le repertoire des Talking Heads. Le show est tout simplement génial, une musique vraiment innovante qui mélange sample électro, funk, rock, pop et afro beat dans un grand shacker. et que dire des chorégraphies arty des danseurs auxquelles prennent part les choristes et Mister Byrne lui même pour donner une impression visuelle sidérante et avant-gardiste.

On ne pouvait terminer cette saison à fourvière de plus belle manière. Vivement l'année prochaine.

Petit extrait à voir sur Dailymotion:

samedi 1 août 2009

Best Song Ever (épisode 19): Since I've been loving you par Led Zeppelin

On vole toujours en très haute altitude avec cette fois-ci une approche vers le dirigeable le plus mythique de l'histoire du rock: Led Zeppelin.

Since I've been loving you, song issue des sessions de Led Zeppelin III, album plus acoustique qui surprit les fans hardcore et permit de rendre plus évident encore toute l'étendue du talent protéiforme du groupe, est l'hommage de Jimmy Page au Blues fondateur, au son des pionniers, au commencement de la musique populaire contemporaine.


Toutes les influences blues de Pagey ressortent de manière somptueuse et instantanée sur des soli magistraux et intenses, la batterie de Bonham est tout simplement énorme et bluffante sur un tel morceau bluesy à souhait, la basse de Jonesy est au diapason et que dire de la voix de Plant qui donne ici toute sa puissance émotionnelle.

Transcendant.

A voir sur youtube un live de 73:http://www.youtube.com/watch?v=wEiyGgWt6no
ou le live de la tournée Page/Plant en 95 http://www.youtube.com/watch?v=1aixZ3wqOis

Best Song Ever (épisode 18): Little Wing par Jimi Hendrix

On reste dans les hautes sphères avec ce magistral morceau par l'icône Jimi Hendrix. Tout a été dit sur ce révolutionnaire de la six cordes qui apporta tant en tellement si peu de temps à cet instrument. Tout guitariste en herbe resta subjugué devant cette song immense où les doigts de Jimi semblent glisser de manière tellement naturelle sur le manche, et se cassa les dents dans la tentative de reproduire, même de manière imparfaite ce moment de beauté légendaire.

Personne avant lui n'avait jamais joué comme celà. Un tournant, un bond en avant, un extraterrestre venait de prendre en main une guitare électrique pour nous faire découvrir un nouveau monde de possible. D'une immense beauté, cette song reste un must absolu et on ne se lasse pas de la passer en boucle et de se projeter dans le monde de rêve dans lequel nous plonge ce jeu subtil et avant gardiste...

La beauté à l'état pur.

et à voir sur youtube une reprise magistrale par Stevie Ray Vaughan:
Et une plus surprenante de Steve Vai:
Et aller, pour finir un petit G3 (Satriani, Vai, Malmsteen) en plus... technique...