Ce qui frappe littéralement c'est la richesse de l'univers musical que nous présente Yorke and Co. Autant sur disque, Atoms For Peace sonne minimaliste, autant en live l'énergie est extatique et lorgnant souvent du coté d'une transe tantôt électronique et épileptique, tantôt psychédélique mais toujours planante...
On part dans un voyage musical passionnant, très moderne et inventif. C'est étonnant de voir que cette musique pas très facile d'accès puisse rassembler un si large public. Il faut dire que la voix inimitable de Thom Yorke vient adoucir le coté anguleux et froid des béats dark et industriels. La basse sourde et groovy de Flea apporte énormément au son du groupe. Les claviers de Nigel Godrich, souvent enfantins à la façon des grands Boards of Canada, amènent ce versant planant et rêveur. Les deux percussionnistes rajoutent la couche implacable et puissante des rythmiques.
Au final, plus de 1h30 de concert, 2 rappels et beaucoup de joie partagée. Sans surprise, on aura eu droit à des titres puisés dans l'album d'Atoms For Peace et celui solo de Thom de Yorke (The Eraser). Le premier rappel nous aura permis d'entendre la rareté "Rabbit in your Headlight", la fameuse chanson du projet Unkle (Dj Shadow, James Lavelle) auquel participa Yorke en 98 et une inattendue Face B de Radiohead : Paperbag Writer (époque "Hail to the Thief").
Un très bon concert. Décidément, tout ce que touche Thom Yorke se transforme en or...
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