Dernière date de la tournée de Dirty Beaches hier soir à Paris dans la chouette salle du Point Ephémère... Et soirée dark et post cold wave à souhait... Joyeux drills et clowns interdits...
On arrive en plein set de Black Mail... On se serait crû en plein Manchester dévasté de la fin des années 70... Ambiance lourde rythmée par les percussions de machines qui donnent le ton... Intéressant... Puis arrive Femminielli, membre du combo live Dirty Beaches, aidé par ses 2 autres acolytes, qui vient nous abreuver un cocktail sonore étonnant... Hypnotique et déconcertant... Il déverse des flots de mots en italien, espagnol et même français sur une musique oscillant entre disco, acid et cold wave... Surprenant et plutôt envoûtant...
Cette soirée épique se terminera par le concert tant attendu de Dirty Beaches. Le leader du projet (on peut parler sur disque de projet solo) Alex Zhang Huntai retrouvera la lumière et son compère Femminielli repassera derrière les machines, pas très loin du guitariste du trio : Shub... On veut bien sûr parler de lumière noire et intense... Si son dernier LP se voulait d'une nouvelle idée du blues moderne : organique, lo-fi mais aux influences soul très présentes, en live on a droit à la dureté des machines qui dessinent une atmosphère urbaine, voire post industrielle un peu glaciale et saisissante... La chaleur citadine de Badlands se transforme en froideur hantée et passionnante...
Une live d'une grande générosité pour conclure une soirée qui aura remué nos sens...
Dans le même ton on vous conseillera de la lecture Joy-divisionesque : Best Song Ever Dead Souls ou encore Peter Hook ou New Order... ou plus récemment Trailer Trash Tracys
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