Désastre! Un incendie a ravagé la mythique salle de spectacle parisienne de l'Elysée Montmartre près de Pigalle. C'est un pan entier de la culture parisienne qui est parti en fumée par la reduction en cendre d'une salle qui aura laissé d'éblouissants souvenirs à des milliers de personnes. Et on apprend aujourd'hui que l'avenir déjà incertain des lieux serait plus que sombre.
L'Elysée Montmartre aura ouvert ses portes en 1807 Boulevard Rochechouart dans le 18ième arrondissement de Paris. D'abord salle de bal, elle aura été salle de théâtre, de réception, de combats de boxe, de spectacle et de concerts... Elle aura inspiré des artistes comme Toulouse Lautrec, Zola ou Maupassant. Depuis plusieurs décennies, l'Elysée Montmartre était devenue la salle Rock par excellence.
Sa fin tragique m'attriste au plus haut point. Que de souvenirs en ces lieux magiques me reviennent en tête. La toute première fois bien sûr pour un concert de Saez en décembre 2000 lors de la promotion de son premier album, des temps où il était encore un jeune espoir rock français et avant qu'il ne se fige dans une posture post-ado rebel caricaturale. Me Vient ensuite à l'esprit l'immense claque reçue avec l'une des toutes premières prestations en France d'un duo qui commençait à peine à faire le buzz : The White Stripes (5/3/02). C'était dans le cadre du festival des Festins d'Aden que j'avais eu la chance de découvrir Meg & Jack White pour un concert rageur et d'une rare intensité! Souvenir impérissable! La même année le rare DJ Shadow sera venu époustoufler l'audience avec un Live fabuleux alliant un ordi et 4 platines (5/11/02) tandis que Sigur Ros aura livré les charmes enchanteurs de ses ivresses aériennes (23/10/02).
En 2003, Interpol vient prêcher la bonne parole 'Turn on the Bright Lights' (23/3/03) dans une atmosphère à la fois intimiste et percutante. Du grand art! Ma première rencontre avec Mogwai se sera également produite à l'Elysée un jour de juin 2003 (5/6/03), c'était encore l'époque où ils poussaient le volume de leurs amplis au maximum. Leur son, certes brouillon par moments, dévastait tout sur son passage... Cette version ultime de Xmas Steps restera gravée. Ce mois de juin 2003 à l'Elysée Montmartre est marqué d'une pierre blanche puisque, outre Mogwai, les Queens of the Stone Age seront venus promouvoir leur meilleur album (Songs for the Deaf) dans un chaleur pré-canicule qui a du leur rappeler leur désert californien (11/6/03)... Torride... Les Libertines auront complété la donne pour soutenir Up the Bracket (18/6/03) mais sans Doherty viré quelques jours auparavant. Un concert sous amphétamine, ultra-court, assuré par le seul Barat au chant. Punk et donc imprécis. L'année à l'Elysée se terminera en beauté avec le concert borderline d'un Ryan Adams rempli d'émotions à l'état pur (22/11/03). Une grande performance.
En 2004, après un set pour une fois convaincant des Australiens de The Vines (23/4/04) c'est le grand Peter Kruder qui illumine la soirée Panik du 5 novembre. En 2005 c'est le second concert français d'Arcade Fire qui restera dans les mémoires (16/5/05). Ils se paieront le luxe de prendre leur auditoire par les tripes et de donner l'une de ces performances sans retenue qui feront leur légende! Incroyable! En 2007, c'est Black Rebel Motorcycle Club (20/11/07) qui enflamme l'Elysée de manière encore plus intense qu'en 2005 (2/11/05), ils réussiront la prouesse de surpasser ces concerts lors de leur retour en 2010 (1/12/10).
2008 restera une grande année elyséenne avec le retour en forme de Black Francis (16/2/08), le concert chamanique du géant Tricky (30/11/08), la coup de poing Melvins (11/09/08) mais surtout l'une des dernières prestations du regretté Alain Bashung avec ses dimanches à l'Elysée (23/11/08).
En 2009, J Mascis nous rappelera toute l'originalité de Dinosaur Jr et détruira ce qui restait de nos oreilles avec son mur d'amplis Marshall. De l'année dernière, on retiendra Foals (27/11/10) et Helmet (10/12/10).
Tous ces souvenirs ne font jaillir qu'une pensée : L'Elysée Montmartre doit renaitre de ses cendres. Ce Théâtre des rêves doit reprendre vie. C'est une partie de nous-mêmes que l'on perdrait dans la fin de cette histoire... L'aventure doit continuer...
Apportons nos soutiens aux gérants et espérons que les politiques en fassent de même!
vendredi 25 mars 2011
vendredi 18 mars 2011
Mogwai au Trianon de Paris (17/3/11)
Le fantastique groupe de Glasgow a lumineusement éclairé la nuit parisienne par une prestation incroyable dans le superbe théâtre du Trianon de Paris. En tournée pour défendre leur dernier et excellent album au titre ultime (Hardcore will never die but you will) Mogwai a réussi une prestation énorme.
Un son dévastateur qui allie puissance et subtilité. Chaque instrument est clairement identifiable et les montées toutes en strates successives de guitares carbonisées forment un mur du son gigantesque qui prend toute la profondeur de la salle et transporte chaque spectateur dans un état second et proche du paradis.
Avec Mogwai c'est à un véritable voyage qu'il faut s'attendre. Lumineux et élégiaque de par les résonances du dernier album, le trip se veut aussi chaotique et abyssal par moments. La part belle est bien sûr consacrée à Hardcore avec 7 morceaux joués issus du LP. D'entrée de jeu White Noise conquis l'assistance et annonce la couleur : les sommets seront atteints durant ces quelques 90 minutes de show. Le Heavy et merveilleux Rano Pano vient de suite emporter la mise et ravir un public aux anges.
On retiendra comme sommet du concert le classique 'New paths to Helicon (part 1)', tout bonnement insurpassable! Christmas steps, I'm Jim Morrison I'm dead, San Pedro ou 2 Rights Make 1 Wrong ne se trouvant pas loin en bonne position dans cet enchainement en très haute altitude.
Mogwai, un groupe ébourifant qui crée une musique à part en repoussant les limites du Rock (quelques érudits appelant celà post-rock) et en inventant un nouveau langage et des modes de communication inédits d'émotions à travers la guitare, la basse, la batterie et le synthé... Tout juste, on regrettera que le concert n'ait pas duré 3 heures pour qu'ils aient le temps de jouer des classiques comme Batcat, The Precipice, Like Herod, Hunted by a Freak ou encore Mogwai fear Satan...
Un groupe indispensable et immense!
Le set-list du concert de Mogwai au Trianon de Paris : 1. White Noise 2. Rano Pano 3. Travel is Dangerous 4. Death Rays 5. Christmas Steps 6. I know you are but what am i? 7. How to be a Werewolf 8. I'm Jim Morrison, I'm Dead 9. San Pedro 10. 2 Rights Make 1 Wrong 11. New Paths to Helicon (part 1) 12. You're Lionel Richie
Un son dévastateur qui allie puissance et subtilité. Chaque instrument est clairement identifiable et les montées toutes en strates successives de guitares carbonisées forment un mur du son gigantesque qui prend toute la profondeur de la salle et transporte chaque spectateur dans un état second et proche du paradis.
Avec Mogwai c'est à un véritable voyage qu'il faut s'attendre. Lumineux et élégiaque de par les résonances du dernier album, le trip se veut aussi chaotique et abyssal par moments. La part belle est bien sûr consacrée à Hardcore avec 7 morceaux joués issus du LP. D'entrée de jeu White Noise conquis l'assistance et annonce la couleur : les sommets seront atteints durant ces quelques 90 minutes de show. Le Heavy et merveilleux Rano Pano vient de suite emporter la mise et ravir un public aux anges.
On retiendra comme sommet du concert le classique 'New paths to Helicon (part 1)', tout bonnement insurpassable! Christmas steps, I'm Jim Morrison I'm dead, San Pedro ou 2 Rights Make 1 Wrong ne se trouvant pas loin en bonne position dans cet enchainement en très haute altitude.
Mogwai, un groupe ébourifant qui crée une musique à part en repoussant les limites du Rock (quelques érudits appelant celà post-rock) et en inventant un nouveau langage et des modes de communication inédits d'émotions à travers la guitare, la basse, la batterie et le synthé... Tout juste, on regrettera que le concert n'ait pas duré 3 heures pour qu'ils aient le temps de jouer des classiques comme Batcat, The Precipice, Like Herod, Hunted by a Freak ou encore Mogwai fear Satan...
Un groupe indispensable et immense!
Le set-list du concert de Mogwai au Trianon de Paris : 1. White Noise 2. Rano Pano 3. Travel is Dangerous 4. Death Rays 5. Christmas Steps 6. I know you are but what am i? 7. How to be a Werewolf 8. I'm Jim Morrison, I'm Dead 9. San Pedro 10. 2 Rights Make 1 Wrong 11. New Paths to Helicon (part 1) 12. You're Lionel Richie
rappel : 13. George Square Thatcher Death Party 14. Auto-Rock 15. Mexican Grand Prix
mercredi 16 mars 2011
Interpol au Zénith (15/3/11)
Pour la 3ième fois de leur carrière, les new-yorkais d'Interpol prenaient le Zenith de Paris d'assaut pour promouvoir cette fois ci leur quatrième Album sobrement nommé Interpol.
En débarquant à l'improviste en 2002 avec un album d'une force intime, voire claustrophobique, irrésistible, les 4 de NYC avaient frappé un grand coup. En reprenant l'histoire là où l'avait laissée Joy Division 20 ans auparavant, Interpol réussissait la prouesse de reconstruire cette musique noire et intense pour la transposer dans le New-York citadin et apocalyptique de l'après 11 septembre. Joy Division transcendait le Manchester industriel et ouvrier en perdition pour batir les cathédrales sonores post-industrielles. Interpol assimilait ce son, cette rage eructée de manière controlée pour définir le son du revival 80's sauce années 2000.
Le bien nommé Turn on the Bright Lights alternait mélancolie, noirceur et déferlements soniques punkisants. Un album remarquable à écouter dans des endroits confinés et sombre sentant le soufre. Le passage d'Interpol à l'Elysée Montmartre en mars 2003 confirmait tout le bien que l'on pouvait penser du groupe. Un concert hypnotisant et rageur. Une vraie déflagration.
Le second album, Antics, aura déçu. Plus pop, plus ouvert et moins renfermé que le premier, il séduisait les foules et laissait les premiers fans perplexes. De retour en novembre 2004 à l'Elysée Montmartre, Interpol débutait le concert dans la même veine que le disque, sans trop savoir quoi faire... Avant qu'une interruption du concert pour cause de défaillance du batteur ne vienne tout changer. Quelques minutes de flottement plus tard et le groupe réapparaissait dans une rage folle qui devasta son auditoire... Et c'est malheureusement le dernier grand moment vécu avec Interpol en concert...
Suivront un Zenith très décevant en avril 2005 puis un bien meilleur en novembre 2007 pour la promotion du très réussi Our Love to Admire. Un grand et insurpassable premier album, un second décevant et anecdotique, un troisième avec du mieux et quelques perles (Pioneer to the Falls, Rest My Chemistry) et un dernier honorable... En somme, un groupe qui semble avoir eu du mal à digérer le succès et qui a essayé d'adapter son répertoire aux salles toujours plus grandes qu'il devait remplir.
Et autant le dire tout de suite, le concert d'hier était horrible. La faute a une sonorisation odieuse. Il était très difficile de distinguer les instruments dans la bouillie sonore qui nous a été déversée. Le son des guitares était inaudible faute à une reverb trop appuyée rendant le tout brouillon. Il fallait tendre l'oreille pour entendre la voix de Paul Banks et ne parlons même pas de la batterie... La caisse claire faisait un bruit strident désagréable. Seule la basse était bien reglée et d'ailleurs on n'entendait qu'elle et cette monstueuse batterie...
Difficile de prendre le moindre plaisir dans ces conditions. Les musiciens n'en prenaient pas plus que nous et ca se voyait. Ils ont expédié leur set en enchainant les morceaux comme à l'usine et alors que chaque song grandiose que l'on anticipait était massacrée on attendait plus qu'une seule chose : que le supplice prenne fin...
L'un des plus mauvais concerts auquel j'ai assisté ces dernières années! NUL!
Espérons que le résultat soit plus probant à Rock en Seine 2011 (Interpol a été annoncé hier en tête d'affiche avec les Arctic Monkeys, les Foo Fighters de Dave Grohl ou encore The Kills)
lundi 14 mars 2011
Beady Eye au Casino de Paris (13/3/11)
Liam Gallagher et ses anciens acolytes d'Oasis (Gem, Andy Bell et Chris Sharrock) étaient de passage à Paris pour la toute première date en France de leur nouveau combo : Beady Eye. Dans un Casino de Paris sold-out depuis des semaines, c'est le tout Paris rock branché qui se mêle à une importante colonie de britanniques.
Alors que la sono hurle du Stone Roses que des dizaines d'anglais survoltés reprennent en coeur, la tension monte pour les fans. Que va donner cette version de la dernière mouture d'Oasis amputée de son son éminence grise : le Roi Noel?
A 21h10, Beady Eye entre en scène pour ses débuts français. Et on est tout de suite rassuré avec ce brûlot rock réussi qu'est Four Letter Word. Ils ont décidé de balancer l'artillerie lourde d'entrée, histoire de balayer les doutes et de montrer à la face du monde qu'Oasis n'est plus et qu'ils peuvent continuer leur histoire du Rock sans le maestro et despote en chef Noel Gallagher.
Liam est en forme et égal à lui même. Il aime ce rôle de frontman de groupe rock, il est né avec cette musique et on se demande ce qu'il aurait bien pu faire d'autre? Ca continue à swinguer avec Beatles & Stones puis Millionnaire avant que Beady Eye ne décide de chanter les deux perles de leur premier album: le classieux For Anyone et la ballade imparable The Roller qui aurait pu etre un excellent single d'Oasis. Et ca repart de plus belle avec un Bring the Light "Jerry Lee Lewis-ien" et un Standing at the edge of the noise tendu à souhait.
Une première partie de concert de haute tenue qui emporte la mise et confirme que Beady Eye est un bon groupe de Rock qui ne se prend pas la tête et réussit l'essentiel: nous asséner quelques mélodies imparables qui s'insinuent dans notre crâne et vont y passer quelques semaines, peut être quelques mois et nous accompagner dans ces quelques tranches de vie de l'année 2011... Quant à passer le "test du temps" comme Definitely Maybe et Morning Glory, on en est pas encore là...
La seconde partie du show sera moins exaltante puisque les titres les plus aboutis auront déjà été joués. Le choix des faibles Morning Son et Sons of Stage (reprise issue de la Face B du 45 tours de Bring the Light) interpelle. On aurait préféré terminer par Four Letter Word ou the Roller, histoire de ressentir cette sensation de manque qui caractérise les bons concerts...
Au final, un premier examen de passage plutôt réussi malgré un set-list mal ficelé qui nous laisse un peu sur notre faim... La vie post-Oasis a donc démarré et il faudra faire avec. On attend maintenant avec impatience le retour de Noel...
A lire également, le cas Oasis (Rock en seine 2009) et à voir quelques extraits sur youtube.
vendredi 11 mars 2011
Peter Hook plays Joy Division at Trabendo (10/3/11)
La légende Peter Hook était sur la scène du Trabendo jeudi soir! On ne présente plus celui qui aura été le bassiste de Joy Division et New Order, tellement ces deux groupes et leurs membres ont apporté au rock, à la pop et à la musique électronique... New Order séparé, Peter Hook a décidé de monter un nouveau groupe pour reprendre en live du Joy Division. L'attente était énorme, forcément... Et le résultat vraiment excellent!
A l'annonce de ce tour axé sur la performance live des chansons du groupe culte de Manchester, beaucoup se sont offusqués d'une telle initiative en accusant Peter Hook de vouloir faire de l'argent sur le dos d'un mort... En se suicidant en 1980, à la veille de la première tournée de Joy Division aux USA, le chanteur Ian Curtis avait scellé l'aventure d'un groupe en train de devenir culte... Joy Division deviendra un mythe absolu après celà, sorte de pierre philosophale du post-punk, de la cold wave et influence incontournable de milliers de groupes rock, new wave, goth etc...
Mais honnêtement, qui de mieux placé qu'un membre éminent de Joy Division pouvait se permettre de faire revivre en live ces titres qui ont pris une telle importance dans l'histoire du Rock...? Et qui plus est le bassiste du groupe dont le son aura à jamais marqué les esprits! Oui Peter Hook a la légitimité pour s'attaquer à une telle oeuvre! Et le verdict de la scène est imparable!
Pendant 1h30, on a vibré et totalement halluciné de redécouvrir toute la force et la justesse d'une telle musique. Les morceaux n'ont pas pris une ride et ils sonnent aujourd'hui encore comme une évidence. Le groupe assez jeune est plutôt bon, Peter Hook double les lignes de basse et se charge lui même du chant... Et c'est là que réside la grande surprise de la soirée, le timbre de voix de Hook rentre en résonnance avec celui de Ian Curtis. Le Show peut prendre son envol et l'assemblée communier avec un Peter Hook presque chamanique par moments.
Les premières chansons écrites par Joy Division il y a presque 35 ans nous sont balancées en pleine figure telles des grenades. Leaders of Men, Digital ou encore Transmission nous transportent d'entrée en plein Manchester post-industriel des années 70... Mais bizarrement ce son semble provenir du coeur même d'une ère post-crise financière, morose et désenchantée... Notre présent... Sidérant...
Et le groupe enchaine avec l'intégralité du chef d'oeuvre : le premier album de Joy Division "Unknown Pleasures" . Les chansons sont délivrées dans l'ordre avec une verve épileptique. la trilogie Insight - New Dawn Fades - She's lost control est à tomber par terre... Et que dire de ce rappel de feu avec Warsaw et le final homérique avec Love will tear us apart...
Une soirée hors de l'espace temps!
mercredi 2 mars 2011
Best Song Ever (épisode 75): La Javanaise par Serge Gainsbourg
En ce jour célébrant le 20ième anniversaire de la mort de Serge Gainsbourg, nous ne pouvions continuer notre quête de la Best Song Ever sans partir à la rencontre du grand Serge. Difficile d'isoler une chanson parmi les dizaines de perles que l'artiste nous a laissées, mais au final le choix de La Javanaise parait couler de source.
Cette avec cette chanson écrite pour Juliette Gréco en 1962 que Monsieur Gainsbourg obtient ses premiers succès. On peut penser que ce superbe titre aura marqué un vrai tournant dans la carrière du maitre. Sans La Javanaise peut-etre l'histoire aurait-elle été différente? Après avoir sorti une poignée d'albums qui n'auront pas eu le succès escompté, Gainsbourg se pose des questions sur son avenir dans la chanson...
Composée au lendemain d'une soirée bien arrosée au domicile de la chanteuse, le succès de La Javanaise, chantée par Juliette Gréco, va définitivement remplir Gainsbourg de la confiance qui lui manquait. Et quel chef d'oeuvre vient-il d'écrire. Une mélodie sublime et un texte d'une grande poésie (les allitérations en v sont une tuerie...). Il enregistrera sa propre version en 1968(LP Bonnie & Clyde).
L'une des plus belles songs de la chanson française...
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