New Order était de retour dans la ville lumière dans un Zenith plutôt bien garni. La 1ere chose qui surprend c"est de voir dans la fosse autant de vingtenaires que de cinquantenaires. Le groupe n'a pourtant pas eu de hit single depuis au moins 2 décennies mais c'est vrai que leur musique, mélange de dance et de rock parait toujours aussi moderne de nos jours....
Le concert commence par un faux départ lorsque Bernard Sumner arrête de jouer après seulement quelques mesures de Crystal, leur single dévastateur de 2001, sonnant le retour au sommet du groupe de Manchester après presque une décennie d'absence (Republic en 1993). Le son est un peu brouillont mais dès Age of Consent tout repart dans le bon sens.
On voit sur les écrans géants que nos héros ont bien vieilli mais l'énergie est toujours là. Après un trou d'air en milieu de concert, le set semble repartir avec le morceau "Waiting for the Siren's call"... La basse est sur ce morceau parfaitement présente et audible mais ce sera presque le seul morceau... L'absence de Peter Hook se fait cruellement ressentir, le nouveau bassiste ne pouvant pas légitimement prendre le meme espace...
C'est fou, tout de meme, de penser que les membres survivants de Joy Division ont réussi à survivre au suicide de leur ami et leader pour totalement se réinventer avec New Order en alliant à la perfection dance music et rock... A ce titre, que dire du triptyque True Faith, Temptation, Blue Monday...
Le Zenith s'est littéralement transformé en piste de danse géante... Une tuerie jubilatoire.... La pop dance song parfaite (True Faith), la dance song ultime (Temptation) et la techno pop song de l'age d'or de l'Hacienda (Blue Monday).
Que demander de mieux? Et bien un rappel bouleversant avec 2 titres de Joy Division : Atmosphere et Love will tear us apart... Avec sur l'écran géant derrière le groupe ces images de sorte de célébrations profanes avec des photos de Ian Curtis brandies en étendard...
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