mardi 1 octobre 2013
Pixies à l'Olympia (29/9/13 & 30/9/13)
Les Pixies enfin de passage dans la mythique salle de l'Olympia, c'était l'un des grands événements de cette rentrée parisienne. Le cultissime combo de Frank Black qui au détour des années 80/90 aura préparé le terrain pour la déferlante de l'underground rock symbolisée par la vague de Seattle (Nirvana en tête de gondole) devait un jour fouler les marches de la prestigieuse Olympia. 10 ans après le retour c'est chose faite pour deux dates ultra sold-out, et cerise sur le gâteau, les bostoniens y ont joué leur premiers morceaux édités depuis près de 22 ans (si on excepte le single digital Bam Thwok de 2004).
On sera ravi de voir tout d'abord en 1ère partie Mother of Two. Que de chemin parcouru pour le side project de Julien Gaulier (Hey Hey My My) qui, il y a moins de deux ans, jouait avec nos protégés de Moslyve à l'International. MOT a plutôt assuré et leur rock d'obédience 90's a bien fonctionné en atteste la réaction enthousiaste du public...
Mais revenons à nos lutins, qui avaient annoncé que cette nouvelle tournée mondiale serait donc l'occasion de jouer leurs nouveaux titres tout récemment édités, ainsi que des titres encore peu joués en live. Alléchant programme! Après les avoir vu exceller au Zénith en 2004, puis à Rock en Seine 2005 avant d'en remettre une sacrée couche pour la tournée célébrant les 20 ans de Doolittle en 2009, on ne pouvait attendre qu'une énorme baffe de ce groupe culte, même amputé de sa charismatique bassiste Kim Deal...
Et forcément, il fallait bien que la déception montre le bout de son nez un soir... Fatalement, on put la ressentir au sortir de la fosse en ce premier concert de dimanche... Et pourtant ça démarrait comme dans un rêve avec le rare "In heaven" (le plus souvent chanté par Kim Deal par le passé) subtilement fondu dans le nouveau titre "Androqueen". Enchaînement parfait avec l'immense "Where is my mind?". Dantesque d'entrée... Puis les choses se gâtèrent... En jouant une majorité de chansons mid-tempo et pour certaines anecdotiques, la sauce ne prenait pas et on sentait le groupe à moitié dedans, en tous les cas à des années lumière de rendre toute la rage et l’énergie sur-lesquelles leur incroyable répertoire s'est construit. Au final ça reste un bon moment mais il manquait cruellement quelque chose. Cette petite étincelle, cette flamme vacillante et insubmersible à la fois...
On revient le lendemain rempli d'espoir pour suivre ce second round de la mezzanine de l'Olympia cette fois ci. Petite crispation avec un début identique à la veille avec In heaven et Andro Queen... Et là, soudainement, Frank Black troqua sa guitare acoustique contre sa telecaster magique pour ne quasiment plus la quitter... Autant dimanche, les Pixies avaient sorti leurs habits de parade avec leurs tubes et leurs balades (Monkey Gone to Heaven, Here comes your man, Wave of mutilation surf rock...) autant hier ils avaient décidé de remporter le combat par KO dès le premier round!
Sans aucune pause, ils enchaînent leurs titres les plus rageurs avec une hargne et une dévotion intacte... The Holiday Song, Nimrod's Son, l’enchaînement infernal Indie Cindy, N°13, Broken Face, Crackity Jones, Isla de Encata... Waouh... Ça déménage et ça n'arrête pas, les uppercuts pleuvent, on en prend plein la face et on adore ça!!!! En privilégiant leurs débuts (Come on Pilgrim, Surfer Rosa, Doolittle) les Pixies retrouvent la flamme et incendient un Olympia lancé à l'assaut du 7ieme cièl...
Deux rappel et une conclusion indispensable : Where is my mind? Elle était au paradis hier soir...
A lire également : Pixies au Zénith (Doolittle 20th Anniversary) et en Best Song Ever... Et pour le fun le Seattle Sound (Nirvana, Soundgarden, Alice in Chains, Pearl Jam,) et même époque les Breeders de Kim Deal...
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