dimanche 9 décembre 2012

Christopher Owens et Lozninger à la Gaité Lyrique (8/12/12)


Grosse déception avec la prestation attendue de Christopher Owens, ex-Girls, pour sa première date française en solo dans le cadre enchanteur de la Gaité Lyrique à Paris...

Mais revenons d'abord à la première partie avec le français Benjamin Lozninger. Tout seul sur scène avec sa guitare et quelques samples lancés via son iphone. Et ca démarre mal avec un son catastrophique au départ avec une guitare squelettique et une voix mal réglée dans les graves... Heureusement tout ceci sera rapidement corrigé par l'ingé son et le concert décollera subitement lorsque Lozninger demande à l'assistance si quelqu'un voulait monter sur scène pour chanter quelques choeurs...

Et quelle surprise de voir débarquer Jaromil (Arnaud) su scène, vu récemment en ouverture de Moslyve et Wolves & Moons à l'International en octobre. On se demande encore si c'était prémédité mais la prestation vocale de Jaromil sur 2 titres à illuminé le set de Lozninger. Les deux voix se répondant à merveille, Jaromil dans ces aigus cristallins très féminins et si caractéristiques, et Lozninger dans les graves médiums... Superbe... Comme transcendé par cette expérience, le soliste se lâchera vraiment sur cette fin de set et nous gratifia d'un superbe morceau de bravoure en guise de conclusion... Une belle découverte...

Et heureusement qu'il y avait cette première partie car on a pas été convaincu par le concert de Christopher Owens... Arrivé drapé comme un notaire de province (blazer bleu un peu grand, chemise blanche, cravate bleu à poids blancs) Owens va nous servir une americana soft et ultra classique qui a du mal à nous faire vibrer. On s'attendait à plus de gout et d'expérimentation de la part d'une des coqueluches de la presse indé avec son ancien groupe Girls.

Les choeurs cheezy des choristes n'aident vraiment pas... Sans parler des arrangements où on nous aura servi toute la panoplie ultra datée et presque ringarde : harmonica, flûte traversière, saxo... On touchera même le fond lors du rappel et cette reprise de Cat Stevens : Wild World... On reste sans voix  et on décide même de partir sur la dernière chanson... On loupera donc la remise des roses blanches au public...

Et dire que certains vont crier au génie...

2 commentaires:

Denis Pierre a dit…

Et dire que certains ont apprécié la première partie... On comprend mieux la suite de l'article du coup.

MRM a dit…

Et oui, les goûts et les couleurs...