mardi 25 juillet 2017
Liam Gallagher, Pixies, Alt-J et les Red Hot à Lollapalooza Paris (23/7/17)
La franchise mondiale Lollapalooza a donc fait son arrivée sur les bords de la Seine en juillet 2017. Ancien festival itinérant façon artisanal lancé par Perry Farell pour partir en tournée avec son groupe, Jane's addiction, et fédérer une partie du rock indé US au début des années 90, Lollapalooza est désormais une grosse machine propulsée par le Géant Live Nation!
On est à mille lieues de la petite sauterie entre amis des débuts. Ici les moyens sont colossaux et la prog à tomber : en une journée Liam Gallagher (grands débuts en solo cette année), les Pixies, Alt-J, IAM, les Red Hot Chili Peppers... On croit rêver...
Le site de l'hippodrome de Longchamp n'a pas beaucoup de charme comparé au Parc de Saint Cloud et la circulation vers les 2 scènes alternatives était clairement un calvaire, mais dans l'ensemble c'était très solide ce premier round...
Et enchaîner Liam Gallagher et les Pixies, sans aucune transition fut une expérience assez bluffante! Le dernier né des Gallagher bros a assuré! Ses premiers morceaux en solo déchirent en live (Bold, Greedy Soul, Wall of Glass, Chinatown), c'est incisif et plein de l'aura du chanteur d'Oasis qui semble avoir retrouvé la flamme après les errements Beady Eye.
Car en terme de presta sur scène, Liam est une vraie bête! Il a ce truc sauvage de passionné. Très pro du début à la fin, on le sent très concentré et pleinement dans l'énergie. On dirait presque qu'il joue une partie de sa vie sur ces prestations, comme si il sentait qu'il devait reconquérir son public! Et ca marche... Et quel plaisir de ré-entendre la fougue de titres cultes d'Oasis comme Rock'n'Roll Star (il n'y a que Liam qui puisse chanter ça en restant crédible une minute); Morning Glory; Slide Away... Et contrairement à Noel, Liam replace sur la carte l'album honni, Be Here Now , celui qui sonna la fin de l'age d'or du groupe, mais qui fait partie intégrante de l'histoire éclatante de ce combo de lads qui conquit le monde avant de se vautrer dans une fin d'empire chaotique et grandiloquente sous influence de la poudre blanche (Do you know what i mean et Be Here Now)...
Un final avec un Wonderwall guitare/voix, comme un pied de nez à son frère, qui aimait à la grande époque, reprendre ce titre seul en scène avec sa guitare acoustique au moindre écart du chanteur!
Moins d'une minute après la fin du set de Liam, débarquent les Pixies sur la scène adjacente, et là encore c'est une tuerie! Franck Black est en grande forme et a décidé de tout balancer aujourd'hui (le concert est filmé). 1 heure dantesque sur les chapeaux de roue, sans temps mort. 19 chansons balayant tout le spectre Pixies, avec beaucoup de Doolitlle (Debaser, Monkey, un Hey fabuleux, Wave...) et 5 extraits du dernier (bon) LP en date. Super moment...
On terminera la soirée sur un bon Alt-J, mais bizarrement placés sur la petite scène alternative inaccessible, pour constater que les Red Hot Chili Peppers en live c'est effectivement super efficace. Les gars sont de très bons musiciens, c'est indéniable, mais c'est presque dans les moments de lâchage entre les morceaux qui'ils sont les meilleurs...
Belle journée de grosses tètes d'affiche... Et dans le combat de poids lourds qui s'annonce avec Rock en Seine (AEG, le gros concurrent de Live Nation devrait entrer au capital de RES suite au rachat par M. Pigasse) espérons que la diversité musicale sera une vraie ambition et que les indé, français notamment, seront invités à la fête! Il est bon de rêver de temps en temps...
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