Andrew Weatherall, alors journaliste pigiste pour le NME, est envoyé faire un live report du groupe de Bobby Gillespie fin 89. Le combo est alors au bord du gouffre mais contre toutes attentes Weatherall apprécie ce qu'il entend et devient même ami avec les musiciens... DJ à ses heures perdues, il entreprend de remixer l'un de ses morceaux préférés du second album de Primal Scream : 'I'm losing more than I'll ever have'. Sur une idée du groupe, il introduit le morceau par un monologue de Peter Fonda extrait du film The Wild Angels et renomme le tout loaded dans un hommage non dissimulé à la génération ecstasy qui s'éclate depuis peu sur les dancefloors britanniques.
Weatherall réinvente complètement le son du groupe qui devient un mélange improbable et inédit de guitares, de dub, de rythmiques électro planantes et de piano acidulé... Une tuerie qui s'impose instantanément. Le disque sort en février 1990 et s'écoule à 100 000 exemplaires en quelques semaines. Il confère une aura nouvelle à Primal Scream qui se voit introniser leader de la génération acid house!
Avec les royalties Primal Scream investira dans de l'équipement d'un studio où ils passeront la plupart de l'année 90 a élaboré le fantastique et légendaire Screamadelica qui vient tout juste d'être ré-édité en édition luxueuse (et hors de prix) pour fêter ses 20 ans... Moins Dieu 20 ans... Et dans quelques semaines on fêtera les 20 ans de Nervermind mais aussi de Loveless ou encore du Black album... Tout ça ne nous rajeunit pas...
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