Difficile d'écrire un article sur le passage des Arctic Monkeys au Zénith de Paris. J'adore ce groupe, qui avec trois albums vraiment réussis sortis en l'espace de quatre ans, a ranimé une certaine flamme rock et est devenu l'un des groupes les plus intéressants de cette seconde partie de décennie.
La première fois que je les ai vus c'était en 2006 au Metro de Chicago (salle mythique où a notamment été filmée l'unique prestation live de Jeff Buckley sortie en DVD à ce jour) lors de leur seulement seconde date en terre américaine. J'en garde un excellent souvenir, j'avais été bluffé par tant d'assurance et de fraicheur pour ce jeune groupe propulsé par la blogosphère mondiale sur le devant de la scène en quelques semaines. Il faut dire que l'écriture des chansons était déjà brillante dès ce debut album de tous les records: 'Whatever People Say I am, That's What I am not'. Enchainer le brut de décoffrage 'The View from the Afternoon', le tubesque et génial 'I bet You look Good on the Dancefloor' et le très sixities 'Fake Tales From San Francisco' réside du génie pour un premier album... Et la conclusion de ce premier effort n'est pas en reste. Le second album, plus lourd, plus sombre, moins dansant impose la bande à Alex Turner comme l'un des nouveaux détenteurs du sceptre rock. L'adoubement de Josh Homme qui produisit le récent album du groupe sonne comme un consécration...
Mais voilà, après ce nouveau passage parisien au Zénith, je reste sur la même impression que lors de leur venue en juillet 2007. Il y a de très bons moments mais il manque quelque chose... Cette petite étincelle de folie, de présence qui fait basculer un bon concert vers un moment de légende... Ce groupe a le talent pour nous emmener à ce niveau là mais il lui manque encore ce petit supplément d'âme... Larguer les amarres et partir en croisade avec leur public comme moussaillon: le prochain défi pour les Monkeys...
mercredi 11 novembre 2009
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