On ne gâchera pas notre plaisir, cela fait tellement longtemps que l'on espérait le passage de ce brillant projet aux frontières de l'électro, du rock, du hip-hop et même de la world music. Trois albums différents et magistraux en 10 ans et enfin l'honneur d'une séance (et même de deux...) parisienne pour découvrir en live ce maelström tellement dans son temps.
Gorillaz c'est la géniale synthèse de la musique d'aujourd'hui. Pop, rock, funk, hip-hop, world enrobé dans une production électro savante, tout y est admirablement dosé... En live, le son est plus brut et bien entendu le rendu global encore plus énergique et euphorisant... Après une belle ouverture de la soirée par les remarquables Little Dragon de la chanteuse Yukimi Nagano, on a droit à un set old school de De la Soul (avec même une incursion finale de MF Doom). Energie et bonne humeur à revendre.
Puis, enfin, la troupe Gorillaz débarque sur scène. une demi douzaine d'instruments à vent et à cordes, deux batteurs, un clavier, quatre choristes et la moitié de The Clash (les légendes Paul Simonon et Mick Jones réunis sur scène) plus un second guitariste. Ca démarre sur les chapeaux de roue et on enchaine vite avec l'arrivée sur scène de Monsieur Bobby Womack pour un Stylo de folie...
Le son est un peu brouillon au début du show mais les ingé son sauront heureusement s'adapter à la situation. Plus de deux heures de concerts, tous les tubes et des invités prestigieux à la pelle : Neneh Cherry, De la Soul, Bobby Womack, Yukimi Nagano...
La seconde partie du concert est dantesque avec des titres qui explosent le Zenith : Feel Good Inc. avec De la Soul, Empire Ants avec Nagano, Dare, Clint Eastwood et un Glitter Freeze acid au possible qui électrisa l'audience...
Un grand moment de voir tout ce petit monde sur scène et de pouvoir vivre en live cette musique incandescente... Damon Albarn est décidemment un sacré artiste...
A lire, Best Song Ever 58 : Dare et Gorillaz en VoD et quelques extraits sur youtube : http://www.youtube.com/watch?v=6UPiJre4dMU
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire