Et oui, il aura fallu attendre l'épisode 116 de la Best Song Ever pour, enfin, retrouver l'immense David Bowie. Mais pourquoi une si longue attente? Tout simplement que le choix d'une chanson dans la carrière magnifique de Monsieur Bowie était un choix cornélien. Un jour c'était Heroes, l'autre Sound & Vision et encore un autre Life on Mars, Starman, Changes, Space Oddity... Comment faire? Comment s'en sortir...
115 épisodes plus tard on s'arrête finalement sur Aladdin Sane. Il y a déjà la figure iconique de Bowie zebrée par cet éclair bleu et rouge sur le visage, qui marque les esprits et traverse le temps. Il y a surtout cette chanson hallucinante portée par un le piano démoniaque de Mike Garson. Tout Bowie est dans ce solo de piano totalement hallucinatoire. A la fois d'une technique de virtuose et oscillant constamment entre mélodie, contre temps et dissonance. C'est beau, c'est surprenant, c'est choquant, c'est émerveillant, c'est décalé, c'est enivrant, c'est addicitif... C'est tout Bowie en quelques minutes célestes...
Le jeu de mot sur le titre est exquis (we love Aladdin Sane aka we love a lad insane, est ce de son double dont parle David, son doddeplganger lynchéen?). Mike Garson interprète divinement ce double d'abord lumineux et céleste en apportant des harmoniques majestueuses au rebond de la voix de Bowie avant donc l'incursion dans la 4ieme dimension avec ce solo ébouriffant sus-mentionné...
Que dire de plus? Ecoutons, enivrons nous de cette folie, de cette magie!