Se présenter au Stade de France, 70 ans jour pour jour après l'appel à la résistance du Général de Gaulle depuis Londres et au lendemain de la désastreuse prestation des bleus en Afrique du Sud, cela avait quelque chose de saugrenu. Dans l'inconscient collectif français, le Stade de France reste le temple de la plus belle victoire de la Nation de l'après guerre. Une victoire qui aura uni un peuple autour de la célébration d'un moment de bonheur collectif... On se rend toujours au SDF en pensant à ces instants inoubliables de 98 et hier on pouvait pleinement mesurer la nostalgie d'une époque bien lointaine et totalement révolue... Et on avait cruellement besoin d'une révolte de décibels et de déhanchements rock & roll...
C'est donc dans ce théâtre des rêves que devait se produire le légendaire groupe australien pour satisfaire nos besoins inassouvis de communion victorieuse. Et autant le dire tout de suite, sur ce regsitre on a été comblé. Assisté à un concert de ces monuments du Rock c'est avant tout frémir d'émotion dès que retentissent les premiers accords de plusieurs morceaux d'anthologie qui auront créé le mythe AC/DC et construit l'Histoire du Hard Rock.
Après la diffusion en guise d'introduction d'un manga voyant le diablotin Angus Young perdre le contrôle du Train AC/DC qui vient exploser la scène dans un déferlement pyrotechnique assourdissant, on éructe de joie dès la 3ième chanson du set pour un 'Back in Black' d'anthologie. On exulte, la foule est en délire et le Show AC/DC prend son envol.
L'ambiance est survoltée et l'enchainement des Hits inoubliables nous rappelle à quel point ce groupe est fabuleux, fédérateur et authentique. Thunderstruck et son riff ébourriffant, Hell's Bells, Shoot to Thrill, Whole Lotta Rosie autant de morceaux de bravoure rock avec ces incroyables soli du maitre Angus Young. Sur le bluesy The Jack, on assiste même sur l'écran géant à un déferlement sympathique de soutiens-gorge dévoilés par des fans jouant pleinement le jeu...
2 heures d'émotion, de grand spectacle et de fabuleux Rock & Roll et c'est déjà l'heure du rappel et de l'immense Highway to Hell qui fait chavirer le SDF... On termine brillamment avec le monumental 'For those about to Rock' et son feu d'artifice cloturant le grandiose Show AC/DC...
Un groupe qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie...
Le Set-list immuable: Rock & Roll Train - Hell ain't a Bad Place - Back in Black - Big Jack - Dirty Deeds done Dirt Cheap - Thunderstruck - Black Ice - The Jack - Hell's Bells - Shoot to Thrill - War Machine - High Voltage - You Shook me all Night Long - TNT - Whole Lotta Rosie - Let There Be Rock - Highway to Hell - For Those About to Rock
Un Petit extrait sur youtube: http://www.youtube.com/watch?v=fCrHpmgoa-U
A lire aussi AC/DC en VoD:
http://blog.concerts-vod.fr/post/2010/06/21/Hard-Rock-forever-%3A-AC/DC-en-clips-et-en-Live-ainsi-que-le-documentaire-sur-l%E2%80%99histoire-d%E2%80%99Anvil-sont-%C3%A0-voir-en-exclusivit%C3%A9-en-VoD
samedi 19 juin 2010
mardi 8 juin 2010
Le premier album de Moslyve and The Good Demons sort en édition limitée
Le Premier Album de Moslyve and The Good Demons est prêt.
Au nom évocateur de 'Nothing to Lose', il comporte 10 titres de pur rock indé qui synthétisent à merveille l'univers singulier d'un groupe oscillant en permanence entre son cristallin et saturé, entre noisy et pop.
C'est donc avec fierté que le label Mind Riot Music sort par la même occasion sa première réalisation.
'Nothing to Lose' sort en une première édition ultra limitée. Le CD est disponible dès à présent par l'intermédiaire de Mind Riot Music (contact: contact@mindriotmusic.com). Il devrait être disponible chez quelques disquaires triés sur le volet dans quelques semaines avant une publication sur les plateformes de téléchargement prévue à la rentrée.
Vous l'aurez compris, cette première édition est un vrai collector...
Un nouveau titre, Streets of My Life, ainsi que les nouveaux mix, inclus dans l'album, des chansons Prague (Danube mix) et Snowing (Munich mix) sont en écoute sur la page Myspace du Groupe, accessible ici:
dimanche 6 juin 2010
Jacques Dutronc au Palais des Sports de Paris (5/6/10)
Ca faisait 18 ans que Jacques Dutronc n'avait plus quitté sa résidence corse et ses chats pour arpenter les scènes françaises et recréer sa légende sixties le temps d'une tournée triomphale.
Des extraits sur youtube: http://www.youtube.com/watch?v=Da7eVFdOgtk
Dutronc et sa nonchalance légendaire, son flegme et son j'm'en foutisme marque déposée a peu être été, comme le disent certains, le premier punk... Il aura surement été le premier vrai Rocker français. Malgré un son pop évident, les textes de Lanzman sont d'une percussion bluffante, le phrasé de Dutronc brillant et permissif...
Et cette tournée 2010 nous fournit la preuve accablante, c'est du vrai bon rock qui sort des enceintes, on a même droit à quelques jolis soli de guitare superbement executés... Le Show Dutronc commence et se termine par la chanson qui le fit connaitre: 'Et moi, et moi et moi'... Elle n'a rien perdu de sa verve... Et que dire de toutes ces chansons intemporelles qui resteront au Panthéon de la musique française: 'J'aime les Filles', le brillant 'l'opportuniste', le légendaire 'les playboys', le mythique 'il est cinq heures Paris s'éveille', ou le très rentre dedans 'Merde in France'...
Une belle soirée, et on a même le droit à un petit duo avec Vanessa Paradis (qui décidemment est partout puisqu'aussi présente la veille au concert de M à l'Olympia) sur 'Le Petit Jardin'...
Des extraits sur youtube: http://www.youtube.com/watch?v=Da7eVFdOgtk
mardi 1 juin 2010
Best Song Ever (épisode 63): Riders on the Storm par The Doors
L'ultime chanson du 6ieme et dernier album des Doors 'LA Woman', avec 'Riders on the Storm', Jim Morrison et ses comparses conclurent 5 années tonitruantes qui les auront vu prendre une place de choix au panthéon du Rock: celle du Roi... Lézard...
Jim Morrison est un membre éminent de l'étrange congrégation des stars du Rock ayant rendu leur dernier souffle à l'âge de 27 ans (Jimi Hendrix, Brian Jones, Janis Joplin, Kurt Cobain...). Son charisme, ses incantations chamaniques, son écriture lettrée et son magnétisme sur scène l'ont fait entrer dans la cour des grands. Sa mort précoce le fera entrer dans la légende, il n'aura pas eu le temps de décevoir...
Et quelle belle fin que ce Riders on the Storm! Un morceau langoureux, une voix grave, posée et maitrisée, hantée par des chuchotements inquiétants en background, une basse groovy, une guitare tout en retenue et légereté, et ce son élégiaque et divin du piano Vox Continental de Ray Manzarek. Un solo magnifique et précurseur des envolées chill-out jazzy des nineties. Et que dire de cette remontée de gammes céleste et presque orgiaque, un pur bonheur!
On est bercé comme dans un rêve, un songe en apesanteur qui vient refermer délicatement sur nos oreilles les portes de la perception que Jim and Co avaient ouvertes bruyamment en 67 avec leur Break on Through incendiaire...
Un Classique insurpassable...
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