Après la Drum n' bass, on profite du petit détour pour s'aventurer du côté de l'electronica destructurée des Maitres artificiers du label Warp, les énigmatiques et adulés Autechre. Véritables icônes du label, ils sont avec Aphex Twin, LFO et Boards of Canada les pierres angulaires du son Warp et de cette musique avant-gardiste, cérébrale et visionnaire qui révolutionna l'éléctro dans les années 90.
La discographie d'Autechre est labyrinthique et pas forcément facile d'accès aux premiers abords mais une fois que l'on a fait l'effort de pénétrer dans leur univers complexe et extrêmement pensé malgré l'apparent chaos y régnant, on est comme pris dans un tourbillon et on ne cesse de vouloir revenir hanter ces cathédrales du futur à la magie contemplative addictive.
Innovatrices, singulières et inclassables, les compositions d'Autechre reprennent la technique de déconstruction déjà utilisée par les peintres cubistes. Autechre serait en celà une sorte de Picasso de la musique électronique. Rae, extrait de leur mythique album LP5 sorti en 98 est une oeuvre expressionniste. Une rythmique dantesque, comme éclatée puis reconstruit, contrebalancée par une mélodie aérienne toute droit sortie d'une rêve, plonge l'auditeur dans un monde parallèle fascinant et intriguant.
A écouter sur youtube: http://www.youtube.com/watch?v=sZ7Mu8YJbSU
lundi 29 mars 2010
dimanche 21 mars 2010
Best Song Ever (épisode 60): Scratch Yer Head par DJ Food (Squarepusher Remix)
Portés par la vague des ondes électroniques les plus explosives, on continue notre voyage à la recherche de la Best Song Ever en s'aventurant vers les rythmiques endiablées de la Drum 'n bass qui fut certainement l'une des plus belles innovations des années 90, à tel point que ces rythmiques impossibles créées grâce à l'apparition des premiers samplers ont même influencé nombre de batteurs essayant de reproduire ces chimères, reconstituant complètement leur jeu par la même occasion... Une réelle avancée...
Avec ce remix de DJ Food par Squarepusher, c'est la rencontre des deux écuries mythiques de la scène électro: Ninja Tune et Warp, ou quand Squarepusher, le bassiste jazzy abreuvé de jungle, cousin germain d'Aphex Twin reprend en main les laborantins du mix que sont les DJ Food pour les faire basculer dans l'oeil du cyclone de la plus énergique des musiques électroniques. Un bonheur de déhanchement et de convulsion de plusieurs minutes avant chavirer d'un seul coup en pleine apesanteur enveloppé par la basse chaude et sensuelle du maitre Squarepusher. Un intermède jazzy interstellaire génial qui nous ramène doucement vers les sommets rythmiques entraperçus plus tôt.
Un Remix de haut vol qui enflamme n'importe quelles soirée sur terre...
A écouter absolument sur youtube: http://www.youtube.com/watch?v=LvQyl88d2sc et titre dispo sur la compile de remix Ninjatune Zen Rmx
Avec ce remix de DJ Food par Squarepusher, c'est la rencontre des deux écuries mythiques de la scène électro: Ninja Tune et Warp, ou quand Squarepusher, le bassiste jazzy abreuvé de jungle, cousin germain d'Aphex Twin reprend en main les laborantins du mix que sont les DJ Food pour les faire basculer dans l'oeil du cyclone de la plus énergique des musiques électroniques. Un bonheur de déhanchement et de convulsion de plusieurs minutes avant chavirer d'un seul coup en pleine apesanteur enveloppé par la basse chaude et sensuelle du maitre Squarepusher. Un intermède jazzy interstellaire génial qui nous ramène doucement vers les sommets rythmiques entraperçus plus tôt.
Un Remix de haut vol qui enflamme n'importe quelles soirée sur terre...
A écouter absolument sur youtube: http://www.youtube.com/watch?v=LvQyl88d2sc et titre dispo sur la compile de remix Ninjatune Zen Rmx
lundi 15 mars 2010
Best Song Ever (épisode 59): Acid Eiffel par Laurent Garnier/Shazz/Ludovic Navarre
Laurent Garnier est le pilier historique de la scène électro française. Sans lui point de salut... Pas de Daft Punk, de Air, de Cassius, d'Alex Gopher, de Motorbass ou de Superdiscount. LG aura été le pionnier, celui par qui tout s'est amorcé, le passeur, le porte drapeau d'un décollage de la musique électronique.
Cet incroyable morceau, Acid Eiffel, a été élaboré en 93 avec ses compères de l'époque, Shazz et Ludovic Navarre (qui sortira deux albums au succès rententissant, dont le premier sorti sur le label de LG, sous le nom de St Germain). Ca y'est le Son Techno français vient de naitre sous le patronyme de Choice: un manifeste...
Une montée progressive digne des plus grands morceaux Techno de l'époque, un beat immense, des couches de synthés qui bercent pendant qu'une ryhtmique furibarde nous hypnotise... Un morceau culte qui séduira même l'immense Derrick May qui sur la foi d'une simple écoute décidera de sortir le morceau sur son label Fragile Records... Une consécration et une entrée fracassante au panthéon de la musique électronique.
Un destin en marche...
A voir sur youtube... http://www.youtube.com/watch?v=gPuA-Zun4rk
Cet incroyable morceau, Acid Eiffel, a été élaboré en 93 avec ses compères de l'époque, Shazz et Ludovic Navarre (qui sortira deux albums au succès rententissant, dont le premier sorti sur le label de LG, sous le nom de St Germain). Ca y'est le Son Techno français vient de naitre sous le patronyme de Choice: un manifeste...
Une montée progressive digne des plus grands morceaux Techno de l'époque, un beat immense, des couches de synthés qui bercent pendant qu'une ryhtmique furibarde nous hypnotise... Un morceau culte qui séduira même l'immense Derrick May qui sur la foi d'une simple écoute décidera de sortir le morceau sur son label Fragile Records... Une consécration et une entrée fracassante au panthéon de la musique électronique.
Un destin en marche...
A voir sur youtube... http://www.youtube.com/watch?v=gPuA-Zun4rk
lundi 8 mars 2010
Best Song Ever (épisode 58): 'Dare' par Gorillaz
En ce jour béni de sortie mondiale du troisième et inespéré album de Gorillaz, Plastic Beach, on ne pouvait que reprendre la route de la Best Song Ever en faisant le plein d'electro pop survitaminée avec l'ingénieux Dare.
Gorillaz, c'est le concept électro pop dance et comics du duo Damon Albarn (leader de Blur et de The Good, The Bad & The Queen), Jamie Hewlett (dessinateur de Tank Girl). Après avoir brillamment pris d'assaut la planète entière avec le single Clint Eastwood au début du siècle, Albarn et Co nous reviennent avec l'un des bombes de la décennie en 2005 avec un second LP déjà produit par l'immense Danger Mouse.
La bande à Damon s'amuse, nous bluffe et nous fait chavirer de plaisir en présentant le son du futur et le groove du moment dans un délicat et subtil mélange de pop, de sons électro avant-gardistes, d'une basse ondulatoire chatoyante et d'apparitions vocales aussi inattendues que jouissives. Sur ce Dare élégiaque, quel bonheur de retrouver ce bon vieux Shaun Ryder que l'on croirait sorti directement des premières soirées extasiées propulsées par ces margoulins des Happy Mondays sur le dancefloor mythique de l'Hacienda.
Que du bonheur...
A écouter sur le site Myspace du groupe avec en prime un trailer bien foutu du nouvel album: http://www.myspace.com/gorillaz
Et à lire du côté de Zik, Concerts et Vidéos un article sur le meilleur de Gorillaz dispo en VoD: http://blog.concerts-vod.fr/post/2010/03/08/Le-Meilleur-de-Gorillaz-en-VoD
Et du côté du Webzine les nouveaux indépendants l'album est en écoute intégrale:
http://www.lesvraisindependants.net/gorillaz-plastic-beach-deja-dispo-en-streaming/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=gorillaz-plastic-beach-deja-dispo-en-streaming
Gorillaz, c'est le concept électro pop dance et comics du duo Damon Albarn (leader de Blur et de The Good, The Bad & The Queen), Jamie Hewlett (dessinateur de Tank Girl). Après avoir brillamment pris d'assaut la planète entière avec le single Clint Eastwood au début du siècle, Albarn et Co nous reviennent avec l'un des bombes de la décennie en 2005 avec un second LP déjà produit par l'immense Danger Mouse.
La bande à Damon s'amuse, nous bluffe et nous fait chavirer de plaisir en présentant le son du futur et le groove du moment dans un délicat et subtil mélange de pop, de sons électro avant-gardistes, d'une basse ondulatoire chatoyante et d'apparitions vocales aussi inattendues que jouissives. Sur ce Dare élégiaque, quel bonheur de retrouver ce bon vieux Shaun Ryder que l'on croirait sorti directement des premières soirées extasiées propulsées par ces margoulins des Happy Mondays sur le dancefloor mythique de l'Hacienda.
Que du bonheur...
A écouter sur le site Myspace du groupe avec en prime un trailer bien foutu du nouvel album: http://www.myspace.com/gorillaz
Et à lire du côté de Zik, Concerts et Vidéos un article sur le meilleur de Gorillaz dispo en VoD: http://blog.concerts-vod.fr/post/2010/03/08/Le-Meilleur-de-Gorillaz-en-VoD
Et du côté du Webzine les nouveaux indépendants l'album est en écoute intégrale:
http://www.lesvraisindependants.net/gorillaz-plastic-beach-deja-dispo-en-streaming/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=gorillaz-plastic-beach-deja-dispo-en-streaming
mardi 2 mars 2010
Broken Bells au Nouveau Casino (1/3/10)
L'évènement parisien de ce début d'année s'est déroulé hier soir au Nouveau Casino pour la venue de Broken Bells. Leur premier show dans la capitale et surtout leur deuxième prestation tout court.
Broken Bells c'est le nouveau groupe de James Mercer (chanteur de The Shins) et du génial producteur Danger Mouse déjà responsable de la réalisation de certains des meilleurs disques des années 2000 (le second Gorillaz, le premier LP de The Good, The Bad and the Queen ou encore Gnarls Barkley). L'association fait saliver d'avance, l'écriture indie-pop racée rencontrant la vision ultra moderne, innovante et progressiste d'un talentueux touche à tout faiseur de sons enchantés et rêveurs.
Car c'est bien cet écrin classieux aux arrangements mélodiques imparables qui fascine d'entrée avec Broken Bells. L'album n'est pas encore sorti (longue attente jusqu'au 8 mars en perspective) et c'est donc une complète découverte sur scène. Autant le dire tout de suite, les morceaux répondent carrément à nos attentes: une grosse basse typiquement électro impulse un groove phénoménal porté par un Danger Mouse derrière les futs qui fait sonner ses cymbales d'une excitante couleur. Les harmonies vocales sont fabuleuses (3 voix) et les accompagnements de guitares (la aussi 3 sont présentes) mixées à des claviers psyché-électro omniprésents amènent le tout vers une électro pop à l'acuité moderne confondante. Danger Mouse se paiera le luxe de prendre par moments une guitare ou de s'asseoir derrière les claviers. Au final, on est subjugué par cette musique élégiaque au raffinement divin. Et en rappel on a même droit à une reprise de Neil Young réalisée par nos deux acolytes seuls sur scène... Magique...
Une fabuleuse soirée et un album qui va rester haut perché dans les classements de l'année...
L'album est en écoute avant sa sortie sur le site My Space du groupe: http://www.myspace.com/brokenbells
Et à voir sur youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=tmiz45m8rHM et la reprise de Neil Young: http://www.youtube.com/watch?v=lMHBaxN_mfs
Broken Bells c'est le nouveau groupe de James Mercer (chanteur de The Shins) et du génial producteur Danger Mouse déjà responsable de la réalisation de certains des meilleurs disques des années 2000 (le second Gorillaz, le premier LP de The Good, The Bad and the Queen ou encore Gnarls Barkley). L'association fait saliver d'avance, l'écriture indie-pop racée rencontrant la vision ultra moderne, innovante et progressiste d'un talentueux touche à tout faiseur de sons enchantés et rêveurs.
Car c'est bien cet écrin classieux aux arrangements mélodiques imparables qui fascine d'entrée avec Broken Bells. L'album n'est pas encore sorti (longue attente jusqu'au 8 mars en perspective) et c'est donc une complète découverte sur scène. Autant le dire tout de suite, les morceaux répondent carrément à nos attentes: une grosse basse typiquement électro impulse un groove phénoménal porté par un Danger Mouse derrière les futs qui fait sonner ses cymbales d'une excitante couleur. Les harmonies vocales sont fabuleuses (3 voix) et les accompagnements de guitares (la aussi 3 sont présentes) mixées à des claviers psyché-électro omniprésents amènent le tout vers une électro pop à l'acuité moderne confondante. Danger Mouse se paiera le luxe de prendre par moments une guitare ou de s'asseoir derrière les claviers. Au final, on est subjugué par cette musique élégiaque au raffinement divin. Et en rappel on a même droit à une reprise de Neil Young réalisée par nos deux acolytes seuls sur scène... Magique...
Une fabuleuse soirée et un album qui va rester haut perché dans les classements de l'année...
L'album est en écoute avant sa sortie sur le site My Space du groupe: http://www.myspace.com/brokenbells
Et à voir sur youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=tmiz45m8rHM et la reprise de Neil Young: http://www.youtube.com/watch?v=lMHBaxN_mfs
lundi 1 mars 2010
Vampire Weekend à L'Olympia (25/2/10)
Ces quatre garçons dans le vent originaires de Brooklyn vont certainement décrocher le prix de la pochette la plus laide de l'année... Et sans aucun doute visent-ils déjà l'award de la pire pochette de la décennie.
Mis à part cette faute de goût évidente, Vampire Weekend a rempli son Contrat avec la sortie début janvier de son second opus, le bien nommé Contra. A en croire certains critiques ce serait une référence aux membres de la guerilla antisandiniste du Nicaragua. Honnêtement on a du mal à y croire tant l'environnement sonore des Vampire Weekend inspire plus l'insouciance et la joie de vivre que le Combat Rock de Clash ressuscités, même si par moments une filiation d'esprit peut transparaitre dans leur envie débordante de fusionner les musiques et de prendre des éléments sur chaque continent pour y puiser une énergie nouvelle.
Vampire Weekend c'est avant tout une pop intelligente, propre et qui donne envie de se trémousser sans arrière pensée. Les chansons sont vraiment bien ficelées grâce à des arrangements variés et une rythmique vraiment innovante à forte influence africaine. En live, c'est nettement mieux que lors de leur passage parisien au Trabendo en mai 2008. On sent beaucoup plus d'assurance et de prestance et la foule, assez jeune, et très euphorique leur rend bien la pareil. Les aficionados de la grinta Rock regretteront ce côté propret et premier de la classe trop ostentatoire pour être honnête. Peut-être, mais en ces temps de crise on ne reniera pas notre plaisir de danser avec insouciance sur les mélodies d'une pop globalisée qui efface les repères géographiques au profit d'une communion de sens revigorante...
A lire un article interessant sur une Vod acoustique dispo du groupe du coté du blog Zik, concerts et Vod: http://blog.concerts-vod.fr/post/2010/03/02/Vampire-Weekend-acoustique-en-VoD
Quelques extraits sur youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=rk3Nmb2U7TE
et http://www.youtube.com/watch?v=V3dwrlFgkRY
Mis à part cette faute de goût évidente, Vampire Weekend a rempli son Contrat avec la sortie début janvier de son second opus, le bien nommé Contra. A en croire certains critiques ce serait une référence aux membres de la guerilla antisandiniste du Nicaragua. Honnêtement on a du mal à y croire tant l'environnement sonore des Vampire Weekend inspire plus l'insouciance et la joie de vivre que le Combat Rock de Clash ressuscités, même si par moments une filiation d'esprit peut transparaitre dans leur envie débordante de fusionner les musiques et de prendre des éléments sur chaque continent pour y puiser une énergie nouvelle.
Vampire Weekend c'est avant tout une pop intelligente, propre et qui donne envie de se trémousser sans arrière pensée. Les chansons sont vraiment bien ficelées grâce à des arrangements variés et une rythmique vraiment innovante à forte influence africaine. En live, c'est nettement mieux que lors de leur passage parisien au Trabendo en mai 2008. On sent beaucoup plus d'assurance et de prestance et la foule, assez jeune, et très euphorique leur rend bien la pareil. Les aficionados de la grinta Rock regretteront ce côté propret et premier de la classe trop ostentatoire pour être honnête. Peut-être, mais en ces temps de crise on ne reniera pas notre plaisir de danser avec insouciance sur les mélodies d'une pop globalisée qui efface les repères géographiques au profit d'une communion de sens revigorante...
A lire un article interessant sur une Vod acoustique dispo du groupe du coté du blog Zik, concerts et Vod: http://blog.concerts-vod.fr/post/2010/03/02/Vampire-Weekend-acoustique-en-VoD
Quelques extraits sur youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=rk3Nmb2U7TE
et http://www.youtube.com/watch?v=V3dwrlFgkRY
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