mercredi 21 novembre 2012

Beach House au Trianon Paris (20/11/12)


Alex Scally et Victoria Legrand ont terminé la tournée européenne de promotion du dernier album de Beach House (Bloom) au Trianon hier soir. Après la monumentale claque reçue à Rock en Seine fin août, c'est peu dire que l'on attendait ce concert avec impatience...

La soirée débute par un set mélancolique et et tout en clair obscur de Holy Other. Lorgnant du coté du dubstep, le lutin derrière les machines ajoute quelques réminiscences électronica et ambient à ses beats envoûtants. Une bonne entrée en matière malgré un son un peu faible qui couvre difficilement les bavardages du public... Dommage, la musique était vraiment intéressante...

Après le remplacement in extremis d'un spot, Beach House débarque enfin sur scène et ca démarre sur les chapeaux de roue avec le dernier single en date : Wild. "Wild in our own ways", cette sentence sibylline pourrait résumer à elle seule le groupe et sa prestation hier soir (je devrai donc arrêter ces quelques lignes ici...). Calme et intense à la fois.

Beach House nous embarque dans son monde onirique, plein de chaleur et de couleurs vives et éclatantes. La magie opère rapidement et on part dans un voyage lumineux dans lequel on se laisse totalement guidé par la voix hypnotisante de Victoria. Les arpèges de guitare d'Alex apportent une douceur et une profondeur éloquente (on sent l'influence de Johnny Marr). Le batteur joue son rôle à merveille en structurant l'ensemble de la performance et en dynamitant les morceaux de ça et là.

On passe un sacré bon moment même si on n'atteint pas les sommets entrevus à Rock en Seine, le contexte étant différent... 1h30 de show avec la quasi totalité de Bloom interprétée (seul manque à l'appel "Troublemaker"), les 3/4 de Teen Dream et seulement 1 titre de Devotion et du premier LP... Et c'est bien dommage que le groupe n'ait pas plus puisé dans leur second album qui recèle tout de même quelques perles.

Le concert se termine avec l'épique "Irene", certainement le morceau le plus abouti de Bloom et déjà un classique... Au final, en ces temps de crise permanente, ca fait un bien fou de se perdre 90 minutes dans un univers féérique et réconfortant... Beach House : un groupe d'intérêt public...

A lire également l'énorme prestation de Beach House à Rock en Seine 2012.

Aucun commentaire: